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Ces actifs prennent généralement de la valeur en cas de tensions sur les prix mais ils ne sont cependant pas tous à conseiller actuellement.
En juin, les prix à la consommation ont crû de 1,5 % sur un an, après avoir enregistré une hausse de 1,4 % en mai, selon les données provisoires de l’Insee, l’Institut national de la statistique et des études économiques. Qui dit spectre de l’inflation dit regain d’intérêt pour les investissements refuges contre celle-ci.
L’immobilier reste le principal actif tangible anti-inflation, mais il n’est pas le seul : en règle générale, l’or, le bitcoin et les forêts prennent de la valeur en cas de tensions sur les prix. Ces actifs ne sont cependant pas tous à conseiller actuellement.
- L’or, valeur anti-inflation par excellence
Le cours de l’or a tendance à s’apprécier lorsque l’inflation repart à la hausse. Certains estiment donc que c’est le bon moment pour s’intéresser aux lingots (48 300euros l’unité au 6 juillet) ou aux pièces comme le napoléon (285 euros).
« Nous recommandons à nos clients de détenir entre 5 % et 7 % de leur patrimoine sous forme d’or », indique Jean-Maximilien Vancayezeele, directeur général du groupe de conseil en gestion de patrimoine Crystal. D’autant que les cours sont soutenus par une demande forte de certaines banques centrales et du secteur de la bijouterie.
L’once d’or a déjà pleinement joué son rôle de valeur refuge anticrise en 2020, puisqu’elle a inscrit un nouveau record historique à 2 075 dollars en août 2020.
« Le métal jaune devrait continuer à évoluer entre 1 700 dollars et 2 070 dollars dans les prochains mois, puis, à terme, entamer un nouveau cycle de hausse à la faveur de la reprise de l’inflation et de l’appétit pour les matières premières », ajoute Alexandre Baradez, responsable des analyses de marché pour le courtier IG. Il est aussi possible d’investir dans l’or via des instruments financiers comme les fonds indiciels (les « ETF », ces fonds qui répliquent un indice).
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