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D’après les donnèes du groupe SeLoger, 70% des acquéreurs de 39-45 ans cherchent une maison individuelle.
Les dernières déclarations d’Emmanuelle Wargon, ministre du Logement, ne laissent pas place à un doute important. C’est bien la maison individuelle qui est dans la ligne de mire du gouvernement.
L’objectif ? Nous entasser dans des grandes villes, dans des grands ensembles que l’on vient de détruire parce que la densité heureuse, cela ne fonctionne pas. On peut changer le nom et appeler cela maintenant, « l’intensité heureuse », cela ne changera strictement rien.
Les hommes ne sont pas fait pour être entassés. Mieux. Il faut se poser la question essentielle. La grande ville non résiliente et dépendante de services supports très complexes est-elle plus écologique et surtout plus soutenable ? La réponse est très certainement négative.
Avant l’ère du pétrole, aucune ville de plus d’un million d’habitants dans le monde n’a jamais vu le jour ou presque parce qu’il y a une limite physique à l’étalement des villes lorsque l’énergie est comptée, et que l’alimentation vient de loin. Nos organisations ancestrales basées sur le hameau, le village, le gros bourg, la petite ville, puis la sous-préfecture et la préfecture permettaient à tous de se trouver à proximité de tout. Des circuits courts naturels avant l’heure.
C’est la ville, tentaculaire, qui est un non-sens écologique et c’est cela qui doit être rappelé et dit à la ministre et au gouvernement.
Ces gens qui dirigent n’imaginent même pas qu’il puisse y avoir une vie en dehors de la rive Gauche de Paris et du périphérique parisien. Pour eux la ville est l’alpha et l’oméga, la certitude d’atteindre le bonheur et le nirvana. Ils ne peuvent pas imaginer un seul instant que cette vie citadine soit, en réalité, un repoussoir pour beaucoup.
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