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A l’heure où @Synapses reçoit Pierre Sabatier, le président de PrimeView, s’impose le constat que la stratégie du « Buy the dip » a largement prévalu et payé en bourse ces dernières années. Cette approche consiste à profiter de la moindre correction des marchés actions pour acheter indices ou titres de sociétés cotées. Cette mise à profit systématique des creux de marché ne relève pas de l’inconscience, mais de la compréhension par les investisseurs de la persistance de l’aléa de moralité que génère l’action hyper accommodante des banques centrales. En noyant les marchés financiers de liquidités, la FED, la BCE ou la BoJ ont comprimé la volatilité et le risque de retour des marchés boursiers en tendance baissière de long-terme. Le krach boursier parait donc impossible. Munis d’une telle assurance tout risque, les investisseurs ne connaissent quasiment plus la peur et sont désormais convaincus que la prise de risque sur les marchés boursiers les rétribuera systématiquement. En résulte des corrections de plus en plus brèves et des indices tels le CAC 40, le Nasdaq ou le S&P 500 culminant à des sommets historiques. Mais si les banques centrales ne se sont pas jusqu’à présent départies de leur posture de sauveuses en dernier recours de la bourse et des investisseurs, les choses ne sont-elles pas en train de changer avec la virulence des pressions inflationnistes, le retour du risque sanitaire et les tensions géopolitiques qu’attise la rivalité entre la Chine et les États-Unis ? En clair, les recettes qui permettaient hier d’engranger les plus-values boursières sont-elles toujours valides aujourd’hui et le seront-elles demain ? C’est en substance, la question que @Synapses a posé à Pierre Sabatier.
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