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En un an, le prix du plein a connu une forte hausse à la pompe. À l’occasion d’une journée spéciale dédiée au pouvoir d’achat des Français, une des préoccupations majeures de ces derniers, Europe 1 revient sur les trois facteurs qui expliquent que le cadran du prix bouge beaucoup plus vite que celui des litres lorsqu’on fait son plein.
C’est l’une des préoccupations majeures des automobilistes français : le prix de leur plein. Une inquiétude que le relèvement du barème de l’indemnité kilométrique ne semble pas avoir calmée . Et pour cause les prix s’envolent depuis un an (voir infographie) le prix d’un plein d’essence de 40 litres a augmenté moyenne de 12 euros, et de 13,5 euros pour le gazole.
Un Brent à la hausse
Une hausse qui s’explique d’abord par l’augmentation du prix du baril de Brent qui a passé la barre des 90 dollars pour la première fois depuis 2014. Il y a seulement un an, il s’échangeait pour seulement 55 dollars, soit une augmentation de 63,64%. Une situation qui s’explique en partie par le coronavirus : la panique causée par Omicron étant en train de se tasser selon les experts, la demande grimpe et les prix avec. Mais il faut aussi prendre en compte la situation géopolitique très tendue en Ukraine.
La menace de la crise ukrainienne
« Si nous avions réellement un conflit armé autour de l’Ukraine, ceci provoquerait une flambée des prix du gaz et inévitablement le pétrole suivrait », prévient au micro d’Europe 1 l’économiste Philippe Chalmin. Dans une telle situation « le Brent franchirait la barre des 100 dollars ».
Un euro faible
Enfin, le taux de change contribue à faire tourner plus vite le cadran du prix que des litres à la pompe. Avec un euro plus faible les prix du pétrole sont plus élevés même si le prix du baril de Brent en dollars reste le même.
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