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Chaque année, la question semble se compliquer : Paris ou province ? Les prix et les taux vont-ils monter ? Les conditions d’accès à l’emprunt vont-elles se durcir? Et quand on est jeune, on ne sait plus où donner de la tête.
Le parcours du combattant pour les jeunes
On est loin des années 1980, où les taux à 10 % permettaient d’acheter avec de petites économies. Aujourd’hui, avec 100 euros placés par mois, vous serez dans 40 ans l’heureux propriétaire… d’un parking, ou de 50k€ – à peine de quoi financer l’apport nécessaire pour acquérir un 40m2 à Paris. En janvier 2022, le Haut Conseil de la Stabilité Financière a fixé l’apport minimal à 10% de la valeur du bien et l’endettement à 35% des revenus. Et si l’on considère la répartition de salaire des jeunes actifs – en moyenne 30% impôts, 40% loyer, 20% alimentation – il ne reste pas beaucoup de marge pour construire un apport. Résultat : sans apport familial, il est devenu presque impossible de devenir propriétaire dans une grande ville sans sacrifier les essentiels (localisation, surface…). On ne prête qu’aux personnes aisées. Et pendant ce temps, la compétition est rude. Même avec un apport, votre dossier pèse moins lourd face à des acquéreurs aguerris. Il faut séduire, aller vite, tout en posant les bonnes questions qui vous éviteront de devenir propriétaire d’un bien rempli de vices cachés. Alors pourquoi se lancer en dépit de tous ces obstacles ?
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