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D’un côté, la finance et les marchés se portent extrêmement bien et de l’autre côté, on ignore complètement les conséquences – sur l’économie réelle – du confinement et de l’arrêt total ou presque de l’économie mondiale. Richard Détente et Olivier Delamarche s’interrogent sur cette situation incroyable
Pendant que les américains font la queue à la soupe populaire et sont réduits au ticket d’alimentation (food stamp) et que leur taux de chômage est revenu à celui de 1975, les bourses explosent.
Comme les États et les banques centrales injectent tous les jours des masses considérables de monnaie, la finance va bien. Les marchés vont bien. Nous vivons une certaine dichotomie entre l’insolente bonne santé des marchés et une économie réelle qui ne suit pas.
Est-ce que l’économie va aussi bien qu’elle en a l’air ? Est-ce vraiment terminé ? La sortie du confinement va-t-elle permettre une reprise d’activité normale ? Quelles entreprises pourraient tirer leur épingle du jeu et lesquelles pourraient disparaître ? N’y a-t-il pas des pays qui jouent une autre “petite musique” que celle chantée par les européens et les américains ?
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