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Les Etats-Unis ne vont pas très bien ; parmi les laissés-pour-compte de la crise actuelle, il y a l’emploi… et un autre élément fondamental de l’économie.
« Une récession perpétuelle ? », s’interrogeait un gros titre de Reuters il y a quelques jours.
C’est très probable, selon nous.
Avant l’arrivée du coronavirus déjà, la croissance du PIB US était la plus faible jamais enregistrée . A seulement 1,8% par an, l’économie américaine boitait et se traînait – parvenant tout juste à avancer.
A présent, avec 78 000 Mds$ de dettes… des citoyens auxquels on recommande de ne pas sortir de chez eux… et un déficit budgétaire de 4 000 Mds$ – ils auront bien de la chance s’ils enregistrent une croissance quelconque.
Emplois perdus
Que trouverons-nous, après plus d’un semestre d’ isolement dans la vallée de Calchaquí , lorsque nous réussirons enfin à revenir aux Etats-Unis ? Un monde sans croissance ?
Et si le monde que nous connaissions avait été laissé de côté… abandonné… oublié, comme une vieille voiture dans une casse ?
Hier , nous nous sommes penché sur quelques-unes des pièces détachées hors d’usage, répandues sur le sol.
Serveurs. Pilotes. Camionneurs. Vendeurs. Des catégories entières de travailleurs pourraient se retrouver au chômage pour longtemps – voire pour toujours.
La crise immobilière et financière de 2008-2009 a mis huit millions d’Américains au chômage. Il a fallu cinq ans pour récupérer ces emplois.
Aujourd’hui, on trouve encore 11 millions d’Américains sans emploi (selon Reuters… CNBC affirme pour sa part que 30 millions de personnes touchent des allocations chômage aux Etats-Unis).
Si l’économie devait réabsorber ces gens au même rythme qu’avant la dernière crise, il faudrait (dans le meilleur des cas) jusqu’à 2027 pour revenir aux niveaux d’emploi de février… ou, si l’on suit les chiffres de CNBC, jusqu’à 2038.
Disparus pour toujours
Si l’économie s’enfonce réellement dans une Récession perpétuelle, cependant… ils ne retrouveront jamais leur emploi.
Compagnies aériennes, restaurants, hôtels, croisiéristes, universités, hôpitaux, promoteurs et propriétaires d’immobilier commercial – tous réduiront leurs effectifs à mesure que les clients disparaissent.
Ensuite, les employeurs se concentreront sur les ordinateurs et les robots pour remplacer les employés.
Pourquoi ? Parce que l’électronique ne tombe pas malade. Elle ne vous traîne pas devant les tribunaux. Elle n’est pas « vecteur de maladie ». Elle ne se soucie pas de « diversité », d’« égalité » ou de « privilège blanc ».
Pourquoi embaucher un guichetier si les gens peuvent être contraints (pour des raisons sanitaires, bien entendu !) à utiliser un terminal informatique ? Pourquoi se donner la peine de payer une agence bancaire « en dur » ? Pourquoi embaucher un chauffeur… quand un camion autonome devrait débouler prochainement sur les routes ? Qu’est censé faire un surveillant de parking quand personne ne vient en ville ?
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