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Pendant que l’on regarde les actions, ce sont les obligations qui tanguent et mettent votre épargne en danger
Le 8 septembre, la compagnie aerienne à bas coûts Ryanair émettait 850 millions d’euros d’obligations à moins de 3%.
Ce fut une véritable ruée, il y eut pour 4,4 milliards de demande : 5 fois plus que l’offre.
Moins de 15 jours plus tard, ils s’en mordent les doigts… Voilà les banquiers et assureurs qui ont la responsabilité du trésor de votre épargne : ils jouent avec comme des enfants à la dinette.
Mais tout le monde s’en fout, on ne regarde que les Bourses, et pourtant : il est probable que l’essentiel de votre patrimoine financier soit placé en obligations et pluôt d’entreprises que souveraines – pas en actions, en obligations – que ce soit au travers d’une assurance vie ou d’un fonds de placement.
Ryanair : le Graal de papier
Ryanair est une des compagnies aériennes européennes les mieux gérées.
Avec EasyJet, RayanAir est la seule compagnie aérienne à être encore considérée en catégorie d’investissement en Europe.
Le Graal !
Dans le monde de l’investissement, il y a la catégorie d’investissement et la catégorie spéculative. Les premiers ont leur place dans les produits d’investissement réputés sûrs et les seconds ont la faveur des investisseurs qui cherchent du rendement avec moins de volatilité qu’en Bourse.
Les obligations de qualité investissement constituent 80% de nos fonds euros d’assurances vie.
Le problème est que les coupons de ces obligations ne rapportent plus rien : il suffit de regarder les rendements de vos assurances vie pour vous en rendre compte.
Alors de la qualité investissement qui sert du 3%… Il y a de quoi se jeter dessus !
Vraiment ?
Combien de temps va-t-il falloir avant que nous reprenions nos déplacements en avions ? Est-ce seulement souhaitable ? Combien d’étudiants et jeunes actifs vont arrêter de voyager faute d’argent ou par conviction ? Combien d’entreprises vont durablement massacrer leurs budgets de déplacements ?
Aussi pleins que soient les coffres de Ryanair, que peuvent-ils dans un marché à genoux et pour longtemps ?
Mais qu’importe, Ryanair est éligible aux portefeuilles les plus sûrs et ils servent du 3%.
Le Graal, vous dis-je !
Ils se sont tous jetés dessus.
Ça c’était le 8 septembre dernier, c’est-à-dire le déluge !
Depuis tout s’est tendu.
Le chaos prévu de septembre
En une semaine la valeur de l’obligation Ryanair a perdu – 2% : c’est énorme pour un placement sûr qui ne varie normalement pas d’autant en un an… Un placement typique de ce que vous retrouvez dans vos fonds euros d’assurance vie À CAPITAL GARANTI.
Que s’est-il passé ?
Est-ce la résurgence du virus ? La crise économique ?
Que nenni cher ami.
Je vous parle depuis le mois de mai du mouvement caché des Bourses.
En mai je vous parlais de l’accident de juin et en juin de la crise de septembre.
Je vous ai tout dit, tout expliqué dans ma longue chronique du mouvement caché des Bourses, tout prévu dès le 19 juin :
« Si vous avez encore un portefeuille actions ou des Unités de Compte en actions – et le cœur bien accroché — vous pouvez attendre la première semaine de septembre pour les vendre.
Si vous êtes très joueur, vous pouvez faire une petite spéculation le temps d’un trimestre sur les indices américains.
Mais attention, septembre risque d’être beaucoup moins tendre. »
C’est beau comme cela marche.
La spéculation que je vous proposais vous aurais rendu 15% le temps d’un été et vous seriez sorti juste avant les chaos de septembre.
Ce n’est pourtant pas sorcier.
Il n’y a là aucune place pour la chance.
L’économie n’est pour rien dans les mouvements financiers.
C’est extraordinaire comme les journalistes économiques sont imbéciles à penser que les Bourses montent et baissent au gré de la conjoncture économique : Qu’est-ce qui a changé entre le 8 et le 20 septembre ?
Économiquement presque rien. Monétairement presque tout : il a fallu renouveler les crédits, repasser à la caisse et naturellement les angoisses et les tensions sont remontées d’un coup.
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