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Moody’s tire la sonnette d’alarme sur le front des faillites d’entreprises, qui tendent à se multiplier sur fond de crise économique et de chute des prix du pétrole, qui fragilise les sociétés du secteur de l’énergie. Le taux de défaillance des entreprises classées par l’agence de notation en catégorie spéculative à travers le monde est resté stable en septembre à 6,4%. Ce taux de défaut est le plus élevé depuis dix ans, indique l’agence de notation. Ces entreprises, fragiles par définition, sont pénalisées par la détérioration du marché du crédit liée à la crise sanitaire. Le nombre élevé de faillites s’explique également par le choc causé par la chute du pétrole sur le secteur de l’énergie. Moody’s observe que le taux de défaillance est aujourd’hui deux fois plus élevé qu’avant le coronavirus (3,2%).
En France, Bruno Le Maire a averti de son côté qu’il fallait s’attendre à davantage de faillites « dans les mois qui viennent », tout en assurant que le gouvernement ferait « plus que tout » pour trouver des solutions pour les entreprises en difficulté. « Est-ce qu’il y aura plus de faillites dans les mois qui viennent qu’il y en a d’ordinaire? Oui. D’habitude, il y a 50.000 faillites en moyenne par an, il y en aura sans doute plus dans les mois qui viennent », a anticipé le ministre de l’Economie sur France Inter.
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