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Angers, Rennes, Toulouse, Lyon, Strasbourg, Paris… Dans toutes ces agglomérations, les offres de logements neufs se font rares. C’est ce que révèle l’observatoire de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) dans son baromètre publié en novembre. A Rennes, par exemple, les promoteurs ne disposent plus que de 9 mois de “stock” de logements à vendre dans leurs réserves. A Strasbourg, seulement dix mois. A Lyon, moins de onze. En Ile-de-France, moins de neuf. La palme de l’agglomération la plus sous tension revient certainement à Angers, où les promoteurs ne disposent plus que d’environ 5 mois de stock avant épuisement des logements commercialisés…
Si ces chiffres inquiètent, c’est parce que – on le sait – les nouveaux programmes immobiliers mettent largement plus d’un an à sortir de terre. Entre la recherche de nouveaux terrains, le dépôt du permis de construire, la commercialisation et le lancement effectif des chantiers jusqu’à la livraison finale… Les délais se comptent parfois en années. Or, s’alarment les promoteurs, l’année 2020 a été un vrai coup d’arrêt pour leurs lancements de projets : crise épidémique, élections municipales à rallonge (avec son lot d’incertitudes sur les politiques d’urbanisme), contraintes accrues concernant l’artificialisation des sols… “Ce trimestre aurait pu être marqué par un rattrapage des lancements commerciaux et des ventes, déplore la FPI. Au contraire, la crise s’aggrave”.
Des permis de construire qui se raréfient
Autre motif d’inquiétude pour les promoteurs : leurs indicateurs ne montrent pour l’instant que peu de matière à optimisme. Prenons le nombre des permis de construire délivrés, entre octobre 2019 et septembre 2020 : il est tombé historiquement bas, souligne la FPI. “Sur notre marché, seulement 192.400 ont été délivrés pour des logements collectifs”, déclarent ainsi les promoteurs. Soit 18,5% de moins que sur les douze mois de l’exercice précédent !
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