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En février 2021, les taux d’emprunt des crédits immobiliers ont encore baissé, établissant un nouveau record historique. Cette excellente nouvelle pour les emprunteurs a cependant des conséquences importantes : le coût de l’assurance prend une part très importante au sein du crédit et l’absence de marge sur le crédit immobilier incite les banques à empêcher les emprunteurs d’exercer pleinement leur droit au libre choix de l’assurance…et donc de baisser son coût. Résultat : l’addition est salée pour de nombreux profils.
Quand l’assurance de prêt dépasse le coût du crédit :
Encore 3 ans auparavant, seuls les emprunteurs seniors ou à risque (ceux qui ont souffert ou qui souffrent d’une pathologie, les pratiquants de sports à risque…) voyaient le coût de leur assurance dépasser celui des intérêts de leur crédit immobilier. Pour les autres profils, l’équilibre était maintenu puisque l’assurance pesait en moyenne 30 à 50% du coût global du crédit immobilier.
Aujourd’hui, les niveaux de taux historiquement bas ont étendu ce phénomène à quasiment tous les profils d’emprunteurs. La baisse des taux d’intérêt relève proportionnellement le poids de l’assurance dans le coût global du crédit.
Dès 40 ans, le coût de l’assurance dépasse systématiquement le coût du crédit lorsque l’emprunteur est couvert par sa banque. Le seul moyen de rectifier le tir est de faire jouer la concurrence en choisissant une assurance externe à celle de sa banque. Pour les profils seniors, si le poids de l’assurance dépassait déjà celui du crédit, aujourd’hui, celui-ci est colossal et pèse plus de 170% pour une assurance groupe et 130% pour une assurance externe.
Quelles conséquences pour un couple quarantenaire ?
Couple 42 ans, cadres, emprunte 350 000 euros sur 25 ans pour l’achat de leur résidence principale. Quotité d’assurance : 100% par tête.
Alors qu’en 2018, le poids de l’assurance n’était que de 74% pour les profils quarantenaires, aujourd’hui, avec une assurance groupe bancaire, il dépasse les 102%.
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