Ce qu’il faut pour espérer décrocher un prêt immobilier sans apport


Malgré le resserrement des conditions d’obtention de crédit, des dossiers sans apport restent finançables sous conditions.

C’est entendu, depuis de longs mois et singulièrement depuis les recommandations du Haut conseil de sécurité financière (HCSF), les banques réclament en général un apport plus conséquent pour les candidats souhaitant décrocher un crédit immobilier. Si les taux maximums d’endettement maximum de 35% sont désormais parfaitement affichés, rien n’est écrit sur la part d’apport mais un consensus tacite semble se fixer autour de 10%. Ces tendances à la hausse de l’apport moyen, le courtier Vousfinancer l’observe dans ses dossiers (voir infographie ci-dessous) comme le reste du marché. Mais cela n’empêche pas l’enseigne d’avoir réalisé une étude pour prouver que la situation n’est pas désespérée pour ceux ne disposant pas d’un certain matelas financier.

«Il est encore possible d’emprunter sans apport dans certaines banques, notamment pour les emprunteurs de moins de 31 ans dont les revenus seront évolutifs ou pour les plus hautes tranches de revenus qui ont de l’épargne mais ne souhaitent pas forcément l’injecter dans le projet», analyse Sandrine Allonier, directrice des études de Vousfinancer. Ces jeunes primo-accédants, idéalement de «beaux profils» de type ingénieurs, grandes écoles etc. peuvent encore espérer emprunter à 105 voire à 110% pour financer les frais de garantie et frais de dossier (soit environ 2 à 3 % du montant du bien) voire les frais de notaire. Encore faut-il alors respecter les critères d’endettement.

Autre profil qui peut espérer tirer son épingle du jeu: les emprunteurs déjà propriétaires de leur résidence principale, qui souhaitent acquérir un bien locatif ou une résidence secondaire. Là encore, pour rassurer les banques, il faut disposer d’une épargne même si l’on ne souhaite pas l’injecter dans le projet. Là aussi, le prêt à 105 voire 110% est envisageable mais l’épée de Damoclès du taux d’endettement pèse encore plus fortement lorsque l’on cumule un crédit sur une résidence principale avec un second crédit immobilier.



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