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Les craintes d’inflation et le variant Delta sont les deux raisons principales de la volatilité actuelle des Bourses. Après une chute, jeudi, de 2 % du CAC 40 suite aux inquiétudes liées au Covid-19, ce dernier a regagné, vendredi, les 2 % de perte de la veille. Mais cela pourrait bien être les premiers signes d’un été boursier qui s’annonce chaud et animé.
Le ratio moyen cours/bénéfice des Bourses se situe, actuellement, à 21 pour les entreprises du Standard & Poor’s 500 et à 17,5 pour les entreprises européennes, alors que sa moyenne à long terme est de 15, tant aux États-Unis qu’en Europe. De plus, les bonds des bénéfices attendus par les analystes ne seront peut-être pas au rendez-vous si les coûts dérapent, suite aux hausses des salaires, du fret maritime des conteneurs ou aux goulots d’étranglement pour certains produits. Les anticipations fluctuantes d’inflation, de taux d’intérêt, des réductions à venir ou non des achats d’actifs par les banques centrales, jusqu’à la réunion de politique monétaire en septembre prochain à Jackson Hole, peuvent aussi contribuer à la volatilité des Bourses cet été.
L’Autorité des marchés financiers redoute, d’ores et déjà, un nouveau coup de tabac sur les marchés, suite à l’augmentation de l’endettement des États, mais aussi des entreprises ; le gendarme de la Bourse redoute une remontée des taux, ce qui pourrait conduire à de fortes corrections ou à un krach.
Si la France doit connaître effectivement, en 2021, une croissance forte de 6 % du PIB, mais avec une inflation effective de 2 %, la croissance réelle nette du PIB ne sera plus que de 4 % et si la dette réelle doit progresser à nouveau, ne serait-ce que de 8 % à cause du déficit public en 2021, le ratio dette/PIB de la France aura continué de se détériorer schématiquement de 8 % moins 6 %, soit 2 %, malgré une croissance nominale du PIB de 6 % et une croissance réelle nette de 4 %.
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