En septembre 2019, Christine Lagarde annonçait clairement qu’elle souhaitait « verdir » l’action de la Banque centrale européenne (BCE).
Mais qu’est-ce que cela signifie clairement ? Parce que pour atteindre cet objectif, Madame Lagarde va quand même devoir engager un rapport de force avec certains pays. En particulier les pays dont l’économie est la plus carbonée, et qui ont tout intérêt à freiner les investissements verts.
Après avoir assuré la direction générale du FMI, Christine Lagarde a pris les rênes de la Banque centrale européenne le 1er novembre. En septembre dernier, lors de son audition devant le Parlement européen, Madame Lagarde étonnait l’institution en affichant des ambitions en faveur de l’action climatique. Ce jour-là, Christine Lagarde annonçait clairement qu’elle souhaitait « verdir » l’action de la Banque centrale européenne (BCE).
Mais qu’est-ce que cela signifie clairement ? Parce que pour atteindre cet objectif, Madame Lagarde va quand même devoir engager un rapport de force avec certains pays. En particulier les pays dont l’économie est la plus carbonée, et qui ont tout intérêt à freiner les investissements verts.
Pourtant, Christine Lagarde ne part pas de zéro. La Banque centrale européenne (BCE) est depuis longtemps de son strict rôle de régulation de l’euro. son programme de rachat de dettes publiques et privées, surnommé « quantitative easing » l’a placé au coeur de notre activité économique, le rendant ainsi juge et partie.
En privilégiant le rachat d’actions ou d’obligations “vertes”, la BCE pourrait officiellement soutenir l’économie la moins polluante, en Europe et dans le reste du monde.