Comment le cours de l’or réagit-il en cas de crise, voire de catastrophe ?

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Comment le cours de l’or est-il susceptible de réagir si la situation tourne vraiment au vinaigre ? De la simple hausse de la volatilité sur les marchés financiers à l’interdiction de détention d’or, je passe les différents scénarios de crise en revue.

Dans les épisodes précédents, je me suis attaché à vous présenter la relation qu’entretiennent le cours de l’or et les différents scénarios macroéconomiques standards : déflation, économie Boucles d’or, inflation, désinflation, récession et stagflation.

Mais ce n’est pas tout.

Comme la situation pourrait être encore pire que cela n’est le cas aujourd’hui, il me faut également vous présenter les liens qui unissent le cours de l’or à différents scénarios « catastrophe ».

Avant de passer à des thèmes plus précis, j’aimerais débuter par quelques généralités.

Comment le cours de l’or a-t-il historiquement réagi aux accès de stress sur l’économie et les marchés ?

Ce graphique du Conseil mondial de l’or fait apparaitre la réaction des principales classes d’actifs aux grands pics de volatilité de ces 25 dernières années.

Performance des actions, de l’or, des matières premières et du VIX en période de risque systémique depuis le lundi (noir) 19 octobre 1987

Il ne s’agit pas ici d’évoquer des chiffres, mais de constater que le métal jaune ne souffre d’aucune concurrence pour le rôle de valeur refuge.

Ainsi que l’explique le Conseil mondial de l’or, « Comme les autres matières premières, l’or est positivement corrélé aux actions pendant les périodes de croissance économique, lorsque les marchés boursiers ont tendance à augmenter. Cependant, l’or est corrélé négativement avec les autres actifs durant les périodes de risk-off, protégeant ainsi les investisseurs contre les risques extrêmes et d’autres événements susceptibles d’avoir un impact négatif important sur le capital ou la richesse – une protection que n’offrent pas toujours les autres matières premières. »

Voici ensuite un graphique similaire, aux différences près que celui-ci prend racine dans les années 1970 pour s’étendre jusqu’au variant Omicron, et se limite à la performance du cours de l’or, en illustrant cependant celle-ci sur 1 mois, 6 mois et 1 an après la matérialisation du choc.

Cela nous permet de constater que « la performance de l’or en cas de crise dépend de ses répercussions, mais [sa performance] à court terme est plus consistante. » Autrement dit, le cours de l’or tend à réagir de manière vive à une crise, mais le soufflé est susceptible de très vite retomber si la situation se dénoue rapidement. Un constat à avoir en tête dans le contexte géopolitique contemporain.

Explorons maintenant des hypothèses plus spécifiques.

Quid du cours de l’or en francs en cas d’explosion de l’euro ?

Je ne les développerai pas ici, mais les raisons pour que la Zone euro subisse le destin de toutes les zones monétaires pas si optimales que ça ne manquent pas. Le jour où nous autres Français reviendrons au franc, nous serons très probablement amenés à essuyer une forte baisse de pouvoir d’achat. Dans quelle mesure ? Cela revient en particulier à se poser la question de niveau de décote du futur franc par rapport à l’euro.

Il est évidemment impossible de tirer des plans sur la comète. Sachez néanmoins qu’en 2012, Natixis estimait qu’en cas d’explosion de l’euro, l’ajustement de taux de change vis-à-vis du « nouveau » franc n’aurait été que de -2%. Je n’ai pas trouvé d’étude plus récente. Je note cependant qu’à l’époque, Patrick Artus envisageait une réévaluation de 18% pour le Deutsche Mark. En novembre 2019, Natixis publiait un autre Flash Economie dans lequel la banque confirmait qu’« il y aurait une forte appréciation du DM, dramatique pour l’Allemagne », sans pour autant avancer de chiffre.

Enfin, en 2017, François Asselineau évoquait un ajustement de change de 6 à 10% en cas de Frexit, sur la base des taux de change effectifs réels publiés par le FMI. A la même époque, l’Institut Montaigne faisait l’hypothèse d’une dépréciation de l’ordre de 15% suite à une sortie de l’euro mise en œuvre sous l’impulsion de Marine Le Pen.

Qu’en est-il 5 ans plus tard ? Je l’ignore. Ce que je peux en revanche vous dire, c’est que rien ne vous interdit d’envisager par ailleurs une dévaluation consécutive à un Frexit voulu ou subi.

Tiens, en parlant de dévaluation de la monnaie…

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