Comment les assureurs-vie japonais domptent les taux bas depuis 20 ans

Un journée d’initiation au surf ou un peu d’angoisse avant un premier week-end au ski ? Dai-ichi Life, l’un des cinq plus grands assureurs-vie japonais, propose depuis quelques semaines de contracter, directement sur une application smartphone baptisée « Snap », une assurance journalière à un prix démarrant à 81 yens, soit…67 centimes d’euro. Confronté comme ses concurrents à un effritement de ses revenus traditionnels, le groupe multiplie les initiatives pour maintenir ses activités.

Alors que les assureurs européens découvrent le casse-tête des taux d’intérêt à long terme faibles, leurs homologues nippons ont appris à vivre depuis plusieurs décennies avec ces taux proches de zéro, voire négatifs. Entre 1997 et 2001, ils avaient assisté, terrifiés, à la faillite de sept d’entre eux, devenus incapables d’assumer les forts taux garantis sur leurs contrats, signés dans l’euphorie des années 1980, au moment où les rendements de leurs actifs s’effondraient.

Pour éviter une épidémie, le gouvernement a alors imposé une profonde réforme du secteur et mis en place des mesures de surveillance préventives de la solvabilité des différents groupes. Les plus en difficulté ont été autorisés à revoir à la baisse leurs taux « garantis » sur certains contrats trop généreux. Et un fonds de protection a été créé pour rassurer les clients.

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