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L’éolien a représenté 6,3% de la production d’électricité en France en 2019.
En janvier 2020, Emmanuel Macron reconnaissait publiquement devant les Maires de France à Pau que les éoliennes étaient un échec notoire en France, repoussées par la majorité des populations locales « à qui on ne pouvait les imposer d’en-haut ». La Rapporteure générale de la commission d’enquête parlementaire, la Députée LREM Marjolaine Meynier Millefert l’avait précédé en reprochant aux promoteurs éoliens en Congrès national de « mentir aux Français », et en utilisant le terme très dur de « viol des territoires ». La solution technique des éoliennes actuelles n’est en rien écologique, selon la Députée.
Et pourtant, comme pour le Covid, un an plus tard, l’échec est toujours là et même les vieux objectifs d’ajouter plusieurs milliers d’éoliennes ne sont toujours pas effacés. Le gouvernement débordé ne sait même plus comment tenir les promesses du Président de la République. De mystérieux visiteurs du soir s’activent dans l’ombre pour préserver leur vache à lait à force d’amitiés ou peut être de homards et grands crus. L’échéance des Présidentielles se rapproche et il va bien falloir résoudre ce grand écart.
On ne peut qu’être favorable à l’éolien, source naturelle d’énergie. Le problème n’est pas l’éolien mais les promoteurs éoliens.
Un groupement de spéculateurs s’est emparé de l’aubaine. Il en a fait un instrument financier. Les machines choisies sont les plus polluantes, les moins efficaces, celles qui permettent de s’enrichir au plus vite. L’exploitation de ce filon a causé d’énormes dégâts environnementaux sur l’ensemble du territoire national. Des milliers d’hectares agricoles vont être stérilisés à long terme et sinistrés par une pollution silencieuse, dont les premiers signes apparaissent. La taille des machines a triplé mais la législation n’a pas suivi. Les distances aux habitations sont toujours les mêmes, quasiment aux portes des maisons à 500m, le tiers du standard européen à 1.2km minimum. Le bruit des éoliennes est mesuré avec la norme qui s’applique au petit électroménager, à une friteuse par exemple, alors que le niveau est celui d’un avion de ligne (+ 100 dB) ou d’une chaine industrielle.
La spéculation s’est poursuivie pendant la crise. L’ électricité éolienne devenue inutile a continué d’être achetée à prix fixe alors que le marché de l’électricité s’était effondré. Les entreprises à l’arrêt se saignent pour payer loyer ou facture d’énergie.
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