Coronavirus et canard à l’orange

Le coronavirus ne signera sans doute pas la fin de l’humanité… mais il va faire beaucoup de mal à l’économie mondiale – et les marchés sont en train de s’en rendre compte.

Les marchés ont tenté un rebond hier, après un début de semaine paniqué. La chute de ces derniers jours a fait les gros titres – même dans la presse grand public.

CNBC explique :

« ‘La deuxième plus grosse économie au monde est complètement à l’arrêt. Les cours n’en tiennent pas totalement compte’, déclare Larry Benedict, PDG de The Opportunistic Trader, ajoutant qu’une correction boursière de 10% à 15% a peut-être démarré. Il affirme également que certains secteurs du marché, en particulier les grosses capitalisations technos, semblent surévaluées. ‘On dirait que ce n’est pas fini, et de loin’. »

Qu’est-ce qui fera couler le marché boursier US ? Nous n’en savons rien – mais quelque chose s’en chargera.

Quand est-ce que cela arrivera ? Nous ne le savons pas – mais c’est inévitable.

Et ensuite ?

Un monde de doute et d’ignorance

Dieu merci, « on dirait » existe. « C’est », ça va pour la science, la technologie, les mathématiques et des choses simples comme deux plus deux font quatre.

Mais si vous voulez savoir pourquoi les cours chutent… pourquoi vous n’avez pas eu d’augmentation… pourquoi votre femme vous en veut… ou pourquoi le pays est en pleine déconfiture, il vous faut le terme « on dirait ».

Il est même utile pour des choses que vous n’avez jamais personnellement vécues. Ce matin, par exemple, vous vous êtes peut-être dit « on dirait que j’ai 90 ans ». Vous savez ce que cela signifie même si vous n’avez pas encore eu 90 ans.

« On dirait » nous relie au monde incertain dans lequel nous vivons… un monde de doute et d’ignorance. Un monde où nous n’avons quasiment aucune certitude.

Il y a pourtant des schémas récurrents. C’est là que « on dirait » entre en scène.

C’est ainsi qu’on reconnaît les changements de températures : « On dirait qu’il fait froid. » C’est aussi ainsi qu’on sait que quelqu’un se comporte comme un crétin : « On dirait qu’il est complètement idiot. » C’est ainsi qu’on sait qu’il est temps de sortir du marché boursier ou de quitter une fête : « On dirait qu’il est temps de partir. »

Depuis quelques jours, nous examinons de nombreux graphiques… qui montrent tous un schéma familier. Les courbes grimpent et rebondissent… pendant des mois, des années… puis chutent soudain à pic, en ligne droite.

La plupart de ces graphiques proviennent d’Extrême-Orient… où nous voyons que tout semble chuter comme une pierre dans un puits. Or l’Extrême-Orient est désormais le plus grand bloc économique de la planète. Ce qu’il s’y passe a peu de chance de s’arrêter au terminal portuaire de Yangshan.

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