Plus qu’euphoriques, les prix de l’immobilier portés par des taux d’emprunt au plancher ont épousé une trajectoire haussière que rien ne semble pouvoir ébranler et qui s’est même peu à peu propagée à l’ensemble du territoire.
Un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) et du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD), que le quotidien Les Echos a pu consulter, préconise de concentrer les politiques publiques en matière de logement sur le logement intermédiaire.
Ce n’est jamais arrivé à ce point : le décalage entre les discours ambiants sur l’immobilier et la réalité perçue par les ménages culmine. Pourquoi ce hiatus ? Sans doute pour deux raisons majeures. D’abord, après une année de crise sanitaire, qui a plombé le moral de la nation, qui nous a privés collectivement de tant de libertés, nous sommes moins prêts que jamais à entendre des vérités sombres.