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Les USA ne devraient avoir, au T4 2019, qu’une croissance de 1,5% sur un an.
Ensuite, deux décisions désastreuses ont scellé toute l’affaire.
La première a été la guerre malavisée de George W. Bush contre le terrorisme. Elle est dans sa 19ème année, et la facture se monte pour l’instant à 6 000 Mds$, sans victoire plausible en vue. Jusqu’à un million de personnes sont mortes… et l’Irak est en pagaille.
Et voilà que ces ingrats veulent virer les Américains de chez eux !
Mais Donald Trump défend les intérêts de son pays. Il affirme qu’il ne partira pas tant que les Irakiens n’auront pas payé les bases militaires que les Etats-Unis laissent derrière eux. Quand les US partiront (s’ils partent), ils laisseront aussi des Irakiens ruinés, avec des centaines de milliers de boutiques, maisons et usines dévastées… une guerre civile… et des millions de mines et de bombes non-désamorcées dans tout le pays.
« Merci beaucoup », diront les Irakiens, agitant le moignon de ce qui était leur bras droit en guise d’au revoir.
Il y a une autre victime – dont on ne parle jamais. Les guerres interminables et sans but nuisent aux agresseurs aussi bien qu’à leurs victimes.
Les seconds montrent les mutilations et les cicatrices de la guerre. Mais pour les premiers, la corruption vient de l’intérieur…
Une société guerrière
Dans une société civile et prospère, les accords gagnant-gagnant entre adultes consentants viennent augmenter la richesse du pays. Les gens disent s’il vous plaît et merci, heureux de s’échanger des faveurs.
Le gouvernement, quant à lui – avec son pouvoir ouvertement gagnant-perdant –, est tenu en laisse par la culture, les constitutions, les systèmes de contrôle… et surtout par un manque de ressources. Il veut peut-être conquérir le monde mais il n’en a pas les moyens.
Une société de guerre, c’est différent. C’est gagnant-perdant du début à la fin… et cela mobilise des ressources quasi-illimitées pour l’effort de guerre.
Les gens en viennent à croire qu’ils ne peuvent gagner qu’en faisant perdre quelqu’un d’autre. Ils célèbrent le culte du « guerrier ». Leurs soldats les protègent, pensent-ils. A l’église, ils disent des prières spéciales pour « les combattants et combattantes… et leurs familles ». Les compagnies aériennes font embarquer les soldats en uniforme avant tout le monde. Et aucun membre du Congrès n’ose s’opposer aux dépenses militaires… parce qu’il faut « soutenir nos troupes ».
A mesure qu’une quantité croissante de ressources est réquisitionnée pour l’effort de guerre, il en reste moins pour l’économie gagnant-gagnant. Les gens s’appauvrissent. Mais ils ne s’en accusent pas eux-mêmes : tout est de la faute de l’ennemi !
Finalement, l’épée qu’ils brandissent s’affaisse. Leurs vaisseaux de guerre à plusieurs milliards de dollars sont coulés par des essaims de missiles bon marché. Leurs avions de chasse à la pointe de la technologie sont cloués au sol par des virus informatiques. Leurs troupes rentrent à la maison, honteuses et disgraciées, et se débarrassent de leur uniforme le plus vite possible.