[ad_1]
Produits de la famille de la « pierre papier » moins renommés que les SCPI, les sociétés civiles immobilières (SCI) attirent de plus en plus de détenteurs d’assurance-vie. Attention à ne pas en sous-estimer les risques.
Pour investir dans l’immobilier physique au sein de son assurance-vie, l’épargnant dispose, selon son contrat, de plusieurs options. Il peut souscrire à des parts de sociétés civiles de placement immobilier (SCPI), d’organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) ou de sociétés civiles (SC ou SCI). Ces dernières ont le vent en poupe : elles ont attiré 29 % de la collecte des fonds immobiliers grand public en 2021, selon l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim).
Il se lance de nouveaux supports quasiment tous les mois.La particularité de la SCI, par rapport à la SCPI : il s’agit d’une sorte de fonds de fonds, qui peut notamment investir dans l’immobilier sous toutes ses formes, y compris en achetant des parts de SCPI.
Comment expliquer ce succès ? « Les sociétés civiles sont faites pour l’assurance-vie », résume Antoine Depigny, directeur du développement chez Primonial REIM France, le gestionnaire de Capimmo, la plus grosse SCI du marché. « Capimmo est une solution d’épargne multisupports et multiclasses d’actifs, ce qui en fait un produit agile : sa composition peut évoluer en fonction du marché. Sur les secteurs où nous n’avons pas d’expertise en interne, comme la logistique, nous pouvons prendre une participation dans un autre fonds », précise-t-il.
Alternative aux fonds en euros
De plus, la société civile n’a pas d’obligation de distribuer les revenus, elle peut les conserver et les réinvestir. Enfin, les SCI affichent des performances régulières grâce à une approche de gestion prudente – ce qui n’est pas anodin, dans un contexte où les épargnants recherchent une alternative aux fonds en euros de l’assurance-vie.
« Nous estimons que la bonne rémunération se situe entre 4 % et 4,5 % actuellement, avec un niveau de risque très maîtrisé, indique Jean-François Chaury, directeur général d’Advenis REIM qui a lancé une société civile (Advenis Immo Capital) en juillet 2021. Cela apporte un surplus de performance par rapport au taux sans risque. »
[ad_2]