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La détérioration de la conjoncture rend la sélection des locataires plus critique. Avec une réglementation plus pesante, Le Revenu vous conseille pour réussir une mise en location malgré la crise.
La mise en location d’un logement, que ce soit pour la première fois, pour un renouvellement de bail ou à l’occasion d’une relocation, est toujours un moment sensible.
Elle le devient encore plus pendant une crise sanitaire qui conduit à des périodes de confinement et des restrictions sur la mobilité des personnes et sur le maintien de certaines activités en présentiel. Car l’immobilier est une activité de terrain, qui exige pour l’essentiel d’être physiquement présent.
Les bailleurs, qui ont eu un locataire donnant congé et libérant un logement à un moment où il n’était pas possible d’organiser des visites pour trouver un nouveau locataire, ont dû faire face à une contrainte supplémentaire. Le propriétaire doit en outre bien connaître la réglementation et les contraintes administratives, devenues très pesantes.
Dans les zones tendues, même si la demande locative peut excéder l’offre, comme dans la capitale ou les centres des très grandes villes, une mise en location mal préparée peut déboucher sur un départ rapide des nouveaux occupants, qui partiront dès qu’ils auront trouvé mieux ailleurs.
Carte intéractive
Cette rotation inutile aurait des suites, avec la remise en état du bien, le nouveau versement d’honoraires à un intermédiaire professionnel le cas échéant, ou les frais divers (parution d’annonces, etc.). Si vous gérez en direct, vous devrez en plus consacrer à nouveau du temps à organiser des visites et à sélectionner les dossiers. Dans des zones moins tendues que les centres des grandes villes, le risque est aussi que le bien reste vacant.
La crise économique issue de l’épidémie de Covid-19 met l’accent sur les risques pris en fonction du profil du locataire, et requiert donc, plus encore qu’en temps normal, une sélection rigoureuse des candidats, eux-mêmes bien informés en général.
En partenariat avec des sites professionnels spécialisés, le ministère du Logement vient de mettre en ligne une carte interactive permettant de consulter le loyer au mètre carré d’un logement situé dans le parc locatif privé, sur tout le territoire, avec une mise à jour prévue tous les deux ans.
1 – Se conformer à l’encadrement
Dans les zones tendues, même en l’absence de dispositif de plafonnement des loyers du type de ceux en vigueur à Paris et Lille , il n’est pas possible d’augmenter librement le loyer entre deux locataires, sauf dans de rares situations, si ce loyer est visiblement sous-évalué ou s’il y a eu des travaux vraiment très importants (valant près d’un an de loyer par exemple), ou encore si le bien est vacant depuis près de deux ans. Vous devez faire figurer dans le bail le loyer de l’ancien locataire et celui du nouveau.
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