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Les prix sont au sommet dans les stations de ski les plus huppées et le marché immobilier de montagne résiste à la crise sanitaire, soutenu par la demande des acquéreurs désireux d’investir dans la pierre, de se reconnecter à la nature et aux grands espaces après les confinements successifs.
« Les choses sont claires, la montagne a prouvé qu’elle permettait l’accès direct à la nature, les grands espaces, pour échapper ou s’éloigner de cette crise sanitaire », explique Jean-Jacques Botta, référent national de la Fédération nationale de l’immobilier (Fnaim) pour le marché de la montagne.
Succès du neuf
Cela fait plusieurs années que l’immobilier de montagne a le vent en poupe, mais certains biens sont plus recherchés que d’autres. « Chalets ou appartements rencontrent autant de succès, pourvu qu’ils soient neufs (optimisation des espaces, performance énergétique, fiscalité intéressante…). Avec des biens neufs entre 5.000 et 35.000 euros le mètre carré (respectivement à Combloux et Val d’Isère par exemple), les Alpes offrent un large choix pour tout type de projet », observe Charles-Antoine Sialelli, directeur Alpes chez Athena Advisers.
« On observe effectivement une prédominance pour les programmes neufs proposant des avantages fiscaux (para-hôtelier), uniquement pour des projets de résidences secondaires ou semi-secondaires », explique Olivier Roche, directeur des agences Sotheby’s Realty à Megève, Méribel et Courchevel.
Dans l’ancien, si les prix immobiliers bondissent partout en France, la montagne n’échappe pas à la tendance haussière qui devrait se consolider en 2022. Sur un an, la hausse des prix a par exemple été de l’ordre de 8% en moyenne avec des prix médians qui se situent à 6.500 euros/m2 en Savoie et Haute-Savoie et un pic dans les grandes stations. La moyenne double à la Tarentaise avec 12.000 euros du mètre selon les biens, selon la Fnaim Savoie-Mont-Blanc.
« Toutefois, il reste encore de quoi faire pour tous les budgets aujourd’hui. Certains prix dans le haut de gamme sont semblables aux prix parisiens, mais cela s’explique par un niveau de prestations équivalent et des adresses uniques », poursuit Charles-Antoine Sialelli.
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