Immobilier de montagne : investir malgré le réchauffement climatique

Les stations de montagne ont réussi leur pari: développer, à côté du ski, d’autres activités sportives ou culturelles. Du coup, l’immobilier se maintient. Les prix au m2, station par station. Et nos conseils pour réussir votre investissement.

Chaque année, c’est la même inquiétude à l’approche de la saison d’hiver, «y aura-t-il de la neige dans les stations?».

Sous l’effet du réchauffement climatique, l’enneigement naturel des pistes n’est plus garanti et il n’est pas rare de voir un domaine skiable interrompre son activité prématurément faute de neige. La disparition de l’or blanc aura-t-elle raison du marché immobilier?

Baisse de l’enneigement

Si cette année les premières averses sérieuses ont commencé à bien blanchir les pistes dès fin novembre, la présence de neige naturelle est de plus en plus aléatoire. Un problème car il y a un impératif incontournable pour les stations. «S’il n’y a pas un minimum de neige naturelle, il est impossible d’ouvrir une station», précise Jean-Luc Boch de l’ANMSM (Association nationale des maires de stations de montagne).

Selon la dernière étude «Enneigement et changement climatique» de Météo France, le changement climatique impacte de plusieurs façons l’enneigement: tout d’abord, il entraîne une réduction de l’enneigement naturel, à la fois en termes de quantité et de durée, tout particulièrement à basse et moyenne altitudes. En parallèle, il influe sur la température de l’air et donc sur la possibilité de produire de la neige de culture.

À l’horizon 2050, et ce quel que soit le scénario de concentration en gaz à effet de serre, les projections indiquent une réduction de la durée d’enneigement de plusieurs semaines et de l’épaisseur hivernale de 10 à 40% en moyenne montagne.

«Réinventer le tourisme»

Faute de neige naturelle et faute d’équipements suffisants pour assurer l’enneigement artificiel, des stations peuvent être contraintes de fermer temporairement et même définitivement. Face à ces incertitudes, elles sont de plus en plus à prendre les devants : damage des pistes et production de neige de culture, politique de l’eau en adéquation, verdissement des stations ainsi qu’une réorientation des infrastructures et des activités de loisirs sportifs, culturels…

Ces investissements et ces engagements portent leurs fruits et permettent aussi au marché immobilier de rester dynamique dans la grande majorité des stations de moyenne et de haute altitude même après une année aussi difficile que 2020.

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