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L’inflation est au centre des débats aujourd’hui. Alors que les prix des matières premières agricoles et industrielles se tendent, que les pénuries de main d’œuvre se font ressentir dans des secteurs aussi divers que la restauration et la tech, la thèse du retour éventuel de l’inflation préoccupe authentiquement la communauté financière, autant par son incidence sur les marchés de taux que ses répercussions contrastées sur des marchés actions très largement valorisés (en bulle même au dire de beaucoup) où certaines valeurs ayant régné sans partage depuis plus d’une décennie (oui, nous parlons bien des valeurs à croissance visible) pourraient bien être détrônées au profit de sociétés plus cycliques, une rotation qui parait d’ailleurs faire davantage que s’esquisser depuis plusieurs semaines sinon mois avec l’irruption des vaccins et l’espoir de la normalisation de la situation sanitaire et, ergo, économique qu’ils suscitent. Toutefois, la question des conséquences de l’inflation sur les marchés financiers dépasse largement le cadre du match valeurs de croissance visible vs valeurs cycliques. A en croire François-Xavier Chauchat, économiste et membre du comité d’investissement de Dorval Asset Management, le scénario de la reflation qui se dessine a minima sous la férule des banques centrales impose certains positionnements tranchés, pour ne pas dire radicaux vis-à-vis de certains placements et classes d’actifs. Songe-t-il à un krach boursier, un éclatement de la bulle obligataire ?
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