L’investissement en groupement forestier permet de diversifier son patrimoine en se constituant une épargne verte et en choisissant un investissement responsable. C’est participer à l’effort collectif pour faire face à l’urgence climatique en soutenant l’exploitation de nos forêts et ainsi protéger la biodiversité de notre territoire. Enfin, l’investissement en parts de groupement forestier est aussi un excellent outil de diversification patrimoniale.

La forêt française : une véritable ressource patrimoniale et financière

Avec une superficie de près de 17 millions d’hectares sur le territoire métropolitain, il s’agit de la première forêt de feuillus d’Europe et également du 3e stock forestier européen. Le « poumon vert » français appartient à l’Etat ou est détenu par les communes et collectivités locales pour seulement ¼ de sa surface ; le reste des massifs forestiers, comptant pour 12,7 millions d’hectares, revient à des propriétaires privés. C’est au sein de ce vivier végétal que les investisseurs entrevoient l’opportunité de placer leur argent dans un sous-jacent tangible et durable dont la surface progresse de 0,7% chaque année depuis plus de 35 ans.

Une personne physique ou morale peut investir en direct dans une forêt mais ce placement comporte plusieurs inconvénients, notamment un ticket d’entrée important (500 000 euros environ) et une excellente connaissance technique de l’actif dans la gestion que celui-ci requiert.

Ainsi, depuis 1954, il existe la possibilité d’investir dans la forêt au travers d’un Groupement Foncier Forestier (GFF), constitué sous forme de Société civile. Le groupement a pour objet la constitution, l’amélioration, l’équipement, la conservation ou la gestion d’un ou plusieurs massifs forestiers (Article L241-3 du Code forestier). Concrètement, l’épargnant souscrit à un nombre de parts du groupement forestier qui va réaliser l’acquisition de massifs forestiers. L’investisseur porteur de parts bénéficiera d’un rendement grâce aux ventes de coupes de bois et aux loyers de chasse qui lui seront distribués sous forme de dividendes.

Depuis 2019, le groupement forestier a vu son statut évoluer grâce à l’agrément obtenu auprès de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) ayant permis la création du Groupement Forestier d’Investissement (GFI), à l’initiative de la société de gestion France Valley. Cette version améliorée du fonds d’investissement permet au GFI de pouvoir faire appel à l’épargne publique. Elle assure également une meilleure liquidité du produit, une plus grande diversification du parc forestier et une responsabilité des associés limitée au montant de ses apports (non-limitée à ses apports pour les GFF).

Les groupements forestiers, un investissement responsable

Investir dans un groupement forestier, c’est placer son argent dans un produit avec une réelle utilité environnementale et sociale. Le bois stocké en forêt est un acteur efficace de la lutte contre les émissions de dioxyde de carbone, l’effet de serre et le réchauffement climatique puisqu’il permet de stocker 70 millions de tonnes de CO2 chaque année. Entretenir des forêts et récolter les arbres à maturité permet de s’assurer que le CO2 absorbé restera stocké et incite donc à planter de nouveaux arbres qui absorberont à leur tour du CO2. Au-delà des arbres, la forêt française abonde d’une biodiversité importante (mammifères, oiseaux, insectes…) qui est elle aussi préservée.

Lire la suite de cet article >>>

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *