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Louer à des personnes en situation précaire suppose une diminution de loyer de l’ordre de 20%. Les contreparties ? Des revenus sécurisés, un abattement jusqu’à 85% sur les loyers imposables et une possible subvention pour rénover son bien.
Afin de lutter contre les difficultés d’accès au logement rencontrées par les ménages disposant de faibles ressources (familles monoparentales, salariés en situation précaire….), l’Etat encourage la location dite solidaire. En pratique, il s’agit pour un particulier propriétaire de conclure un contrat avec un organisme agréé par l’Etat, en tant qu’agence immobilière à vocation sociale (AIVS). Ce tiers, souvent une association spécialisée dans le logement des populations précaires, sélectionne le locataire et assure une gestion locative adaptée.
S’il passe un contrat de sous-location avec une agence immobilière à vocation sociale, le propriétaire touche ses loyers sans risque d’impayé
« Cet intermédiaire négocie avec le propriétaire un loyer habituellement inférieur de 20% maximum à celui du marché. En contrepartie de cette baisse de loyer consentie, le bailleur bénéficie de plusieurs avantages », indique Pauline Maisondieu, chargée de mission à la Fédération des associations et des acteurs pour la promotion et l’insertion par le logement. Premier de ces avantages : s’il passe un contrat de sous-location avec l’AIVS, le propriétaire touche ses loyers sans risque d’impayé. En effet, son locataire n’est pas le ménage occupant mais l’association agréée. Subventionnée par les pouvoirs publics auxquels elle doit rendre des comptes, celle-ci présente toutes les garanties de sérieux quant à son engagement financier. « Les loyers seront versés au bailleur, y compris pendant les périodes de vacance locative entre deux occupants, et les éventuelles dégradations du bien seront prises en charge par l’organisme tiers », précise Pauline Maisondieu. Second avantage : aucun souci de gestion locative, les relations avec l’occupant du logement étant entièrement assurées par l’agence solidaire.
Conditions pour prétendre à un abattement de 85% sur ses revenus fonciers avant imposition, s’engager à louer pendant une durée minimale de 6 ans
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