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Au cours de la semaine écoulée, le CAC 40 s’est finalement replié de 0,12 %. La guerre semble s’éloigner dans l’immédiat, mais Trump est bel et bien englué dans les pièges du Levant et de l’Afghanistan. Des attentats, des assassinats, des attaques de bases américaines ne sont pas à exclure en 2020, au Moyen-Orient, tandis que l’Iran relance son programme nucléaire. La Bourse de New York, elle, a terminé en légère baisse vendredi, après un rapport sur l’emploi très décevant.
Nous vivons dans le monde merveilleux de l’argent gratuit en quantité illimitée, ce qui rend les crises, les cycles économiques et les krachs impossibles dans l’immédiat. L’activité économique a, cependant, toujours connu d’une façon naturelle, jusqu’à présent, des cycles courts (Juglar) ou longs (Kondratieff) qui entraînaient des hausses de taux d’intérêt par les banques centrales, d’où des crises et des krachs passagers, avec des variations de masse monétaire très limitées par les banques centrales (politique de l’« open market » ou de l’escompte sur des titres à moins de 90 jours).
L’élément nouveau, c’est que les marchés financiers qui relevaient des investissements, des obligations, des actions, de l’épargne et les marchés monétaires qui relevaient des banques centrales et des crédits à court terme ne sont plus séparés. La politique du « QE » mélange les torchons et les serviettes. Nos dirigeants actuels croient avoir découvert la pierre philosophale avec une croissance économique obligée, sans cycles et mécanismes d’ajustements naturels, en créant de la monnaie en quantité illimitée, avec des taux zéro ou négatifs et impossibilité de retour en arrière, jusqu’au jour où il y aura perte de confiance, refus de la monnaie et écroulement du Système hyper-endetté.
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