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L’or est une valeur refuge pour les investisseurs en cas de crise. La hausse de la demande s’accompagne souvent d’une hausse des prix qui peut profiter aux producteurs d’or à travers le monde. En Afrique, le Ghana, le Mali ou encore le Burkina Faso font partie des bénéficiaires.
La demande mondiale d’or, à l’exclusion du marché de gré à gré, a atteint 1 234 tonnes au premier trimestre 2022. C’est ce qui ressort d’un rapport publié le jeudi 28 avril par le World Gold Council (WGC), qui précise qu’il s’agit d’une hausse de 34 % en glissement annuel, portée par le fort intérêt pour les fonds négociés (ETF) en bourse adossés à l’or.
“Gold demand is up 34% in the first quarter, and the big reason for that is primarily inflation.” Our Regional CEO, APAC ex-China, Andrew Naylor, spoke to @markets: Asia on our latest #GoldDemandTrends report. Watch it here: https://t.co/SzL5sRicOmpic.twitter.com/LGgahe6U5d
— World Gold Council (@GOLDCOUNCIL) April 29, 2022
Dans un contexte où l’invasion de l’Ukraine a entrainé des incertitudes sur l’économie mondiale et contribué à l’inflation, les investisseurs à la recherche de valeurs refuges ont en effet misé sur le métal jaune. Les entrées dans les ETF ont bondi de 268,8 tonnes, effaçant les sorties effectuées par les acteurs tout au long de l’année dernière et qui atteignaient 174 tonnes.
« Les ETF adossés à l’or ont connu leur plus forte augmentation trimestrielle depuis le troisième trimestre 2020 [au plus fort du rallye de l’or avec un pic historique à plus de 2 000 $ à l’époque, Ndlr] », indique le WGC.
Notons que le prix de l’or a également progressé de 8 % au premier trimestre d’après l’indice de référence de la London Bullion Market Association, ce qui correspond, apprend-on, à sa meilleure performance depuis le deuxième trimestre 2020.
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