La France et l’Italie en faillite en avril-mai 2022

La Bourse de Paris a fini la semaine dans le rouge, préoccupée par la crise sanitaire. Les marchés préfèrent voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, mais commencent à se poser des questions. Dans un contexte de valorisation élevée des actions, les Bourses semblent mûres pour une correction si les vaccins déçoivent, car il n’y a pas de plan B, ou si les variants anglais et brésiliens de la pandémie s’avèrent plus contagieux et mortels. Le véritable danger, c’est cependant la des États qui augmente d’une façon exponentielle avec la politique du « quoi qu’il en coûte ».

Le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt reconnaît que « le niveau des dépenses actuelles n’est pas soutenable dans le temps ». Le FMI exhorte le gouvernement français à préparer un plan pour réduire les dépenses, une fois que la reprise économique sera installée, afin de diminuer la dette. Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, estime que la dette publique française sera supérieure à 100 % du PIB pendant « dix ans au moins » alors qu’elle s’élèvera à 122,4 % minimum du PIB, fin 2022. La dette des entreprises françaises est au plus haut, à 155,3 % du PIB, contre 60,5 % en Allemagne.

Aux États-Unis, la dette américaine approche les 28.000 milliards de dollars. Durant les quatre années de présidence Trump, la dette américaine s’est creusée de plus de 7.000 milliards de dollars. semble parti pour faire beaucoup mieux. Le ratio d’endettement du monde a atteint un record de 365 % du PIB mondial, contre 320 % à mi-2019, rendant le système hypersensible à toute modification des coûts d’emprunts. Jean-Claude Trichet vient de préfacer un livre La Dette. Potion magique ou poison mortel ? : parier sur des taux d’intérêt faibles à long terme lui paraît dangereux et d’une grande naïveté. La dette française se vend comme des petits pains, mais jusqu’à quand ? s’interroge l’AFP. La charge de 39 milliards d’euros d’intérêts a représenté 1,6 % du PIB, en 2020, mais la croissance négative de -10 % du PIB était dans l’impossibilité de la payer !

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