La question énergétique occultée par la crise sanitaire ?


Dans cette vidéo, Charles Gave anticipe que l’offre et la demande de pétrole vont passer un point d’équilibre. Ce point d’équilibre d’après Charles, est annonciateur d’un cycle énergétique au cours duquel les prix vont flamber.

Avec la crise du COVID, la demande de pétrole a chuté et l’offre s’est délitée. En ce qui concerne le pétrole de schiste, cela pose notamment des problèmes majeurs car il faut savoir que la non-exploitation de ces puits non-conventionnels coûtent très cher à long-terme.

Le prix du pétrole, dont personne ne parle aujourd’hui car il est extrêmement bas, va voir ses acteurs secoués par de nombreux changements.

Les sociétés qui sont aujourd’hui investies dans le pétrole de schiste vont exploser. Une mauvaise nouvelle pour les entrepreneurs texans mais aussi et surtout pour les banques et fonds de pension qui leur ont prêté l’argent pour leurs installations.

Tout ce petit monde va exploser.

On peut s’étonner de la chute du prix du pétrole, dont on pensait manquer et dont on pouvait imaginer que le prix augmente au fur et à mesure de l’épuisement des réserves.

Mais on peut expliquer l’effondrement du prix du pétrole par les mesures de confinement suite à la crise du coronavirus. En récession économique, le pétrole n’est tout simplement pas un sujet. Personne ne bouge. On fait en sorte de maintenir l’existant.

Dans ce contexte et sur fond de crise sanitaire, Charles Gave et Richard Détente abordent ces questions.

On sait que le pic du pétrole conventionnel est déjà derrière nous, il a eu lieu en 2007.
Personne ne s’en préoccupe car l’offre de pétrole non-conventionnel (comme le gaz de schiste) compense cette baisse de pétrole conventionnel. Mais le pétrole de schiste atteint son pic de production plus vite que le pétrole traditionnel : entre 2 à 3 ans approximativement. Les conséquences de la crise qu’il est en train de connaître seront visibles bien plus rapidement.

La carence manifeste en investissement énergétique laisse présager des futures tentions sur les marchés. Il y a donc fort à parier que les valeurs pétrolières vont connaître une envolée dans les prochaines années, car elles nécessitent des investissements en infrastructure très gourmands en capital.

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