La reprise est bien en racine carrée ! La preuve en image…

Les 3 scénarios de l’équipe du Grenier de l’éco (Grisouille, Neige, Charbon et Charles).

« Nous pouvons travailler sur la base de trois scénarios principaux avec quelques variations.

Première hypothèse, le virus disparaît (tout seul, parce qu’il y a un vaccin, parce qu’on le soigne, la raison n’a pas d’utilité pour le raisonnement et l’analyse), tout se passe bien, nous retournons tous à nos vieilles habitudes et le « business as usual » ou « les affaires comme d’habitude » reprennent leurs cours aussi vite que nous avions été confinés. La récession sera brutale, mais la reprise tout aussi forte que l’arrêt a été violent. C’est le profil de reprise dit en « V ». Forte baisse suivie d’une forte reprise. Vous l’aurez compris, c’est l’hypothèse que l’on pourrait qualifier d’optimiste ou du meilleur scénario.

Deuxième hypothèse, le virus « traînote » longtemps… nous maintenons nos mesures barrières pendant 1 à 3 ans avant de réussir à nous débarrasser de cette bestiole. Le tourisme est durablement affecté, les compagnies aériennes en faillite mais sauvées des eaux et tournent au ralenti, de même que l’ensemble du secteur aéronautique. Les mesures barrières diminuent durablement la productivité et nous serions ici avec un profil de reprise qui n’a jamais été évoqué par aucun économiste et qui serait ressemblant à une reprise en « racine carrée »… symbole mathématique que nous connaissons tous Le jour de la racine carrée »

Avoir raison est toujours une satisfaction intellectuelle, même si, dans le fond, je souhaiterais, pour le bien-être du plus grand nombre, me tromper.

Les nouvelles nous viennent du côté d’Oxford


Dans leur bulletin quotidien, les économistes d’Oxford démontrent, graphiques à l’appui, que la reprise de la production industrielle en Europe est profondément en profil de racine carrée.

C’était très logique en terme de prévision, comme je le disais il y a quelques mois, si la crise dure, si les mesures de distanciation sociale perdurent, alors nous ne pourrons pas retrouver notre potentiel théorique de croissance qui allait d’ailleurs en diminuant.

« L’industrie française et italienne ont pris des chemins divergents en septembre. La production industrielle s’est développée en France, mais a fortement chuté en Italie après un fort été. De nouvelles restrictions de verrouillage dans les deux économies vont freiner les performances industrielles au quatrième trimestre, mais dans une bien moindre mesure qu’au printemps.

En septembre, la production industrielle a augmenté de 1,4 % en France, mais s’est contractée de 5,6 % en Italie. Malgré l’expansion de l’industrie en Allemagne et en Espagne en septembre, le frein de la contraction de l’Italie signifie que nous estimons une contraction de 0,1 % pour l’activité industrielle globale de la zone euro en septembre, mais une croissance d’environ 16,2 % pour le troisième trimestre dans son ensemble.

L’enquête ZEW a constaté une baisse de confiance des investisseurs pour le mois de novembre, tant dans la zone euro qu’en Allemagne, confirmant la détérioration des perspectives à mesure que des mesures d’endiguement plus strictes sont imposées ».

Voici le fameux graphique en racine carrée !

Vous avez ici la première visualisation graphique du phénomène économique que l’on pouvait anticiper.

Logiquement, nous devrions avoir le même profil sur la croissance économique mais avec un peu de retard le temps que les chiffres se lissent sur l’année.

La croissance elle, sera plus heurtée car elle prend en compte la consommation, qui s’effondre pendant les périodes de confinement.

Du coup sur la croissance on aura plus des vagues successives et un profil en W et W et WWWW tant que nous alternerons des périodes de confinements/déconfinements.

Mais au bout du compte cela se lissera pour nous donner un profil de croissance qui aura la tête de cette courbe et qui sera évidemment une « récession » très forte avec une ligne durable en dessous de 0.

L’ancien article dans lequel j’évoquais la reprise en « racine carrée ».

Charles SANNAT

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