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Selon le FMI, la crise économique mondiale causée par l’épidémie de Covid-19 devrait durablement affecter les ressources fiscales des Etats. C’est pourquoi l’institution recommande d’augmenter les impôts des plus riches.
Bonne nouvelle : dans son dernier bulletin de conjoncture daté d’octobre, le Fonds monétaire international (FMI) révise à la hausse ses prévisions économiques pour 2020 par rapport à ce qu’il envisageait en juin. Néanmoins, le monde devrait connaître en 2020 une contraction globale de son activité économique de 4,4%, contre une croissance moyenne de 2,8% en 2019.
La région la plus touchée sera la zone euro avec une récession anticipée à 8,8%, devant l’Amérique latine (-8,1%), les Etats-Unis (-4,3%), le Moyen-Orient et l’Asie centrale (-4,1%), l’Afrique subasaharienne (-3%) et l’Asie (-1,7%).
Cette crise économique, la plus sévère depuis celle de 1929, devrait, selon le FMI, laisser des traces profondes et durables qui se manifesteront sous la forme d’un chômage élevé, d’une perte de productivité, de faillites en nombre et d’obsolescence de secteurs entiers d’activité. D’une manière générale, le FMI évoque un recul durable des niveaux de vie.
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