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La Fnaim note un rythme toujours très soutenu des ventes et des prix qui résistent. Mais elle constate aussi la fin de l’euphorie dans les grandes villes.
« Le marché résidentiel reste de marbre face à la crise ». Voilà comme la Fnaim résume l’année 2020 et ce début d’année 2021. En effet, l’an dernier le marché immobilier a très bien résisté à la crise. La reprise des visites et des signatures de compromis de vente à la suite du premier confinement a entraîné un rebond des ventes à partir du mois d’août 2020. « Sur l’ensemble de l’année 2020, les volumes de ventes n’ont baissé que de 4 %. Le ministère estime qu’environ 1 046 000 transactions ont été réalisées sur les 12 derniers mois à fin février 2021 », précise la Fnaim dans sa dernière note de conjoncture.
Et la Fnaim ajoute: « Le second confinement et les couvre-feux ne semblent pas avoir eu d’impact majeur sur les ventes à ce jour, les prochains mois le confirmeront compte tenu des délais naturels du marché ».
Moindre dynamisme dans les grandes villes
Idem pour les prix, l’impact de la crise est à ce jour très mesuré sur les prix. Ceux-ci ont poursuivi leur hausse en 2020 (+4 % en France par rapport à 2019).
Jean-Marc Torrollion (FNAIM) : Pourquoi le marché immobilier conserve un rythme soutenu malgré la crise sanitaire – 22/04
Mais que ce soit pour les transactions ou pour les prix, la Fnaim constate un moindre dynamisme des grandes villes. Ainsi, à Paris par exemple, les ventes ont baissé de 18% par rapport à fin 2019. Les prix se stabilisent voire baissent légèrement à Paris, Lyon, Bordeaux et Toulouse, villes où ils avaient fortement augmenté ces dix dernières années. « Le marché se rééquilibre et les villes moyennes et la périphérie des grandes villes sont pour le moment les gagnantes de la crise. La crise sanitaire, mais surtout le développement pérenne du télétravail dans beaucoup d’entreprises, incitent les français à s’éloigner des grandes villes », analyse la Fnaim.
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