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De nos jours, l’or sert principalement à titre de réserves des banques centrales des principales économies du globe à l’exception notable de la Banque du Canada, qui n’en avait pas un seul lingot dans ses coffres en date du 8 avril 2022.
Les réserves servent notamment à intervenir sur le marché des changes pour influer sur la valeur de la devise nationale. Lorsqu’une banque centrale vend de l’or en échange de sa monnaie, cela soutient la valeur de sa devise. L’inverse fait augmenter l’offre, ce qui peut affaiblir son cours.
De 1870 à la Première Guerre mondiale, le système financier mondial reposait sur un système étalon-or, comme l’explique la Banque de France dans un document de référence accessible sur son site internet.
Dans un tel système, la valeur de la devise nationale est attachée à une quantité fixe d’or, et chaque monnaie nationale est convertible en or. La quantité de monnaie émise par la banque centrale est limitée par ses réserves d’or. Les règlements entre pays sont effectués en or. Comme chaque monnaie nationale est fixée à une quantité d’or, le taux de change entre deux monnaies est fixe.
La masse monétaire du pays dépend de la quantité d’or qu’elle a dans ses réserves. Si l’or sort du pays, la masse monétaire se contracte, ce qui entraîne une baisse des prix. Si l’or, au contraire, rentre dans les coffres, la masse monétaire du pays augmente, et il y a donc inflation.
L’étalon-or favorise une grande stabilité des taux de change, ce qui stimule le commerce international. Dans un tel régime, les gouvernements ont des menottes qui les empêchent d’accroître artificiellement leur masse monétaire pour, par exemple, financer des dépenses publiques.
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