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« Epargne : le grand vertige du Livret A », c’est le titre de cet article du Monde qui n’en revient toujours pas de la collecte massive sur les Livrets A.
« Près de 15 milliards d’euros ont été collectés au premier trimestre sur le Livret A et son petit frère, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS). Du jamais-vu depuis 2013 ».
L’encours du Livret A a atteint, fin mars 2021, 338,5 milliards d’euros.
De quoi faire grimper en flèche l’encours de ces livrets, c’est-à-dire le montant total qui y est placé : fin mars, il a atteint 338,5 milliards d’euros pour le Livret A seul et 462,9 milliards en tenant compte du LDDS.
Pour Philippe Crevel, fondateur du Cercle de l’épargne, « un retour aux chiffres d’avant-crise n’est pas au programme : « Comme lors des précédentes crises, l’épargne réglementée ne devrait pas revenir à son niveau d’avant-Covid, les ménages ayant tendance à augmenter leur épargne de précaution. La succession des crises, la montée des précarités et le vieillissement sont autant de facteurs qui contribuent à sa progression ».
Les Français sont économes, ils mettent de côté et pas que les « riches », les classes moyennes épargnent également beaucoup, d’autant plus que le budget vacances est dans pour les classes moyennes l’essentiel du budget « loisir » et du « gras », or, avec la pandémie, les vacances sont nettement moins longues et onéreuses. Cela aide donc l’épargne. Et puis les incertitudes font qu’évidemment, nos concitoyens, prudents, préfèrent matelasser.
On ne peut que les comprendre et les encourager à se rendre résilients.
Les montants épargnés vont donc tendanciellement continuer à augmenter jusqu’à ce que nous voyons tous la lumière au bout du tunnel.
Ce n’est pas dit que cela fasse plaisir à nos mamamouchis, et en particulier à celui des finances.
Charles SANNAT
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