Les villes où les acheteurs peuvent négocier les plus grosses ristournes


Alors que les prix ont flambé dans la plupart des communes depuis le début de la pandémie, le marché immobilier tend désormais à se rééquilibrer. Pour les acquéreurs, il est même possible d’espérer négocier de belles ristournes avec les vendeurs dans certaines grandes villes. Voici lesquelles.

Est-ce bientôt la fin d’un cycle ? Les prix de l’immobilier n’ont en tout cas cessé de grimper depuis deux ans sur la plupart des territoires. Dans son dernier baromètre du marché, le réseau d’agence Orpi cite quelques exemples assez éloquents de la frénésie qui a touché les acheteurs ces derniers mois. En une seule année, les prix ont ainsi flambé en moyenne de 15% à Pau, 14% à Rennes, 13% à Reims, ou encore 13% à Montpellier… Et sur les seuls six premiers mois de l’année 2022, au niveau national, le réseau anticipe encore des hausses de prix moyennes de 7% par rapport au premier semestre 2021.

Après ces envolées spectaculaires, les agents immobiliers jouent pourtant désormais les Cassandre. Et pour cause, les villes moyennes, considérées comme les marchés de report de nombreuses métropoles, “commencent à marquer le pas après 2 ans de dynamisme soutenu par les effets de la crise sanitaire”, analyse Orpi. Comment expliquer ce retournement ? Pour développer sa thèse, le réseau met tout d’abord en lumière l’afflux spectaculaire de nouveaux acheteurs dans certaines villes. Les transactions ont par exemple encore bondi de 10% dans une ville comme Toulon, de 25% à Angers, ou encore de 30% à Perpignan au premier semestre 2022. Or, si ces villes attirent de plus en plus, “elles risquent aussi de voir leur prix augmenter […] au risque d’assécher le marché à terme”, craint le réseau d’agence.

Ensuite, “d’autres facteurs conduisent également à un retour à la normale du marché”, énumère Orpi. Parmi les fondamentaux qui se retournent en défaveur des vendeurs : l’inflation qui grève le budget des acheteurs. Mais aussi la remontée des taux des crédits bancaires, qui rend plus difficile l’obtention d’un prêt pour les futurs acquéreurs. Ces éléments “ont un réel impact sur la demande et sur le dynamisme du marché”, insiste Orpi.

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