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L’euro est descendu lundi, face au dollar, à son plus bas niveau depuis le début de la pandémie de coronavirus, victime du spectre d’un ralentissement économique et du discours musclé de la Banque centrale américaine (Fed).
Vers 18H50 GMT, la monnaie unique baissait de 0,68%, à 1,0716 dollar pour un euro. Plus tôt, elle avait plongé jusqu’à 1,0697 dollar, pour la première fois depuis le 23 mars 2020.
Le « greenback » emportait quasiment tout sur son passage, décrochant un plus haut de 19 mois par rapport à la livre sterling, et de 22 mois face au franc suisse.
« Il y a un mouvement général d’aversion au risque », a expliqué Kathy Lien, de BK Asset management, corrélé à une « préoccupation croissante quant à (…) la possibilité d’une contraction » économique « dans plusieurs pays ».
Guerre, inflation et, en Chine, pandémie, menacent de gripper la croissance, au point de provoquer une récession, s’alarment les cambistes.
« Du coup, cela bénéficie au dollar », adossé à une économie américaine « qui semble faire mieux » que la plupart des autres grandes nations.
Le « buck », l’un de ses surnoms, joue aussi son rôle de valeur refuge, selon Kathy Lien, car il est actuellement préféré au yen ou au franc suisse, autres actifs jugés sûrs mais qui offrent des taux d’intérêt bien moindres.
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