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Ursula von der Leyen transmet un exemplaire du plan de relance européen à Mario Draghi, à Rome, le 22 juin 2021 ( AFP / Alberto PIZZOLI )
L’Italie est assurée d’encaisser sous peu son premier chèque de l’Union européenne, qui a approuvé mardi son plan de relance financé par un emprunt commun inédit censé remettre à flot une économie terrassée par la pandémie de coronavirus.
« C’est une journée de fierté pour notre pays », a souligné mardi le chef du gouvernement Mario Draghi depuis les mythiques studios de cinéma de Cinecittà à Rome, s’adressant à la presse aux côtés de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.
Le plan de relance est « l’opportunité pour une génération d’investir dans la force de l’Italie, de faire de l’Italie un moteur de croissance en Europe. Vous avez le plein soutien de la Commission européenne », a assuré Mme von der Leyen.
En tant que première bénéficiaire du plan de relance européen, avec 191,5 milliards d’euros de prêts et subventions, l’Italie n’a pas droit à l’erreur, d’autant que certains pays dits « frugaux » ont émis des doutes sur l’utilisation des fonds.
« Nous avons tous une responsabilité envers les citoyens européens qui paient des impôts pour financer notre plan national. Nous avons la responsabilité de bien faire », a reconnu M. Draghi, avant de s’engager à mettre en oeuvre des réformes « à une vitesse maximale ».
Pour apaiser la fronde des Etats réticents, menée par les Pays-Bas et l’Autriche, Bruxelles a subordonné l’octroi des 750 milliards d’euros prévus par le vaste projet de dette commune européenne à la réalisation de réformes.
– Pression sur Rome –
La pression sur Rome est énorme: « si le plan italien devait échouer, ça mettrait en cause toute la politique européenne de dette commune », a estimé Carlo Altomonte, professeur d’économie de l’université Bocconi, interrogé par l’AFP.
« Les pays frugaux diront +on vous l’avait bien dit, vous êtes incapables de bien dépenser la manne européenne+ ».
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