L’or devrait profiter de l’inflation, dont la vigueur risque de surprendre !

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Le marché physique de l’or semble être en ébullition, selon notre chroniqueur Benjamin Louvet, gérant matières premières chez OFI AM. Et alors que le sort de l’or dépendra de l’inflation, de nombreux intervenants pourraient être surpris par la vigueur des prix, selon l’expert.

Le début de l’année 2021 a marqué le plus mauvais départ pour l’or depuis 39 ans, avec un recul de 10% sur le premier trimestre. Les taux d’intérêt outre-Atlantique sont remontés, portés par les inquiétudes sur la dette abyssale du gouvernement américain, mais aussi et surtout par les perspectives de croissance historique avec la fin de la crise sanitaire. Fin de la hausse pour l’or après le beau parcours réalisé en 2020 ? Pas si sûr : le marché physique semble aujourd’hui en ébullition, et la relique barbare n’a peut-être pas dit son dernier mot… d’autant que bon nombre de questions se posent sur un possible retour de l’inflation, et que les cours se sont redressés depuis le début du mois de mai…

L’or a beaucoup souffert, en début d’année, des changements de perspectives macro-économiques. D’abord, bien sûr, les anticipations d’une reprise vigoureuse au second semestre avec le déploiement de la vaccination dans les économies développées, ont poussé les investisseurs à rechercher du risque et à se positionner sur les actions, notamment sur les secteurs qui avaient beaucoup souffert en 2020 (aviation, banque…). L’or a pâti d’un moindre degré d’inquiétude. Dans le même temps, l’arrivée au pouvoir du président américain Joe Biden et de son équipe ont laissé entrevoir une politique de relance budgétaire toujours aussi soutenue, avec l’adoption d’un nouveau plan de relance et d’un plan d’infrastructure qui pourrait intervenir en deuxième partie d’année. Le déficit abyssal généré par l’accumulation de ces mesures a fini par inquiéter sur les conditions de financement américain, et l’on a notamment vu des adjudications obligataires plus tendues, poussant là aussi les taux d’intérêt à la hausse.

La première raison qui pourrait soutenir l’inflation, c’est l’impact des loyers américains. Bloqués depuis le début de la pandémie, ils représentent environ un tiers du panier d’inflation “cœur” aux USA. Étant donné que les prix ont progressé de plus de 15% aux USA depuis le début de la crise, l’impact de la libéralisation des loyers pourrait être non négligeable sur l’indice des prix.

Ensuite, à plus long terme, il y a la transition énergétique. Les rapports se multiplient pour appeler à l’action, et notamment au développement à marche forcée de sources de production d’énergie décarbonées. Or, les énergies renouvelables, moins denses que les énergies fossiles, coûtent plus cher à capter. D’autant que leur intermittence impose de prévoir des solutions de secours pour les jours où il n’y a pas de vent et/ou pas de soleil. Le maintien de ces deux systèmes a un coût, qui explique par exemple que l’électricité soit pratiquement deux fois plus chère en Allemagne, qui a massivement développé les énergies renouvelables ces dernières années, qu’en France. Et ce malgré le fait que le prix de l’électricité ait progressé de 50% en France sur les 10 dernières années !

Le coût des énergies renouvelables pourrait en outre cesser de baisser comme il l’a fait ces dernières années. En cause ? Le coût des matières premières qui les composent, et qui représente 20 à 25% du coût global. Un exemple : le solaire photovoltaïque a consommé un peu plus de 3100 tonnes d’argent l’an passé, soit environ 13% de la production de ce métal. L’Agence Internationale à l’Energie (l’AIE), qui conseille les pays de l’OCDE sur les questions énergétiques, a publié mi-mai un rapport détaillant les mesures à prendre selon l’organisation pour avoir une chance de rester sous les 1,5°C de réchauffement en 2100. Dans cette étude, elle indique qu’il faudra installer chaque année jusqu’en 2030, 5 fois plus de solaire photovoltaïque que le record établi en 2020 (130 GW). Le surcroît de demande sur l’argent métal serait tel dans ce scénario qu’il est difficile d’envisager que son prix ne grimpe pas… Et l’argent n’est qu’un exemple parmi d’autres (cuivre, nickel, cobalt, platine, …).

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