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Avec des taux d’intérêt réels (les taux moins l’inflation) inférieurs aux niveaux de l’été 2020, lorsque l’or battait des records, le métal jaune pourrait encore s’apprécier, en théorie.
L’or a bien commencé l’été. En juillet, le métal précieux a fait mieux que le CAC 40, qui ne s’est apprécié que de 1,61% (hors dividendes). Un décalage logique au vu des inquiétudes sur “l’inflation, le variant Delta et les nouvelles réglementations chinoises (qui ont pesé sur la Bourse chinoise et les autres marchés d’actions, NDLR)”, relève Laurent Schwartz, directeur du Comptoir national de l’or. En juillet, le taux d’intérêt à 10 ans des Etats-Unis a fondu, alors que les obligations d’Etat américaines ont été recherchées.
Or, le cours de l’or (qui ne génère pas de revenu) tend à évoluer à l’inverse des taux réels (les taux moins l’inflation), du fait de phénomènes d’arbitrage favorables. Aux Etats-Unis, l’inflation a atteint 5,4% en juin. Hors énergie et alimentation, la hausse des prix atteint son plus haut niveau depuis 1991. Et en Europe, la hausse des prix a franchi la barre des 2%. “Ces hausses de prix, qualifiées de temporaires par les autorités, commencent à durer… Conséquence directe : les taux d’intérêt réels sont récemment revenus à leur plus bas historique aux Etats-Unis (-1,15%) et ont plongé en zone euro (-2%). Avec des taux réels inférieurs aux niveaux de l’été 2020, lorsque le cours de l’or battait des records, il est surprenant que le métal jaune n’en profite pas davantage”, s’étonne Laurent Schwartz.
Que dit l’analyse technique ?
Porté par une ligne de tendance ascendante reliant les creux majeurs de mai 2019, mars 2020 et mars 2021, l’once d’or suit une dynamique de fond haussière. A plus court terme, il se situe dans un trading range (bandeau horizontal de fluctuation des cours), entre 1.830-1.838 dollars et 1.788-1.792 dollars, des niveaux qui se recoupent en outre avec les bandes de Bollinger.
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