Nous cherchons à comprendre…

Les dégâts économiques et financiers que l’on constate actuellement n’ont pas été causés par le virus – mais bien par les actions des autorités.

Ces derniers jours, nous cherchons à comprendre le principe d’un confinement universel pour protéger la santé publique.

Au lieu d’isoler les malades, le confinement assigne à résidence des gens en bonne santé… et même ceux qui ne risquent pas grand’chose. La majeure partie de la main d’œuvre, par exemple, a à peu près autant de chances de mourir dans un accident de voiture sur la route du travail que d’attraper le coronavirus.

Alors de quoi s’agit-il ? Est-ce une erreur ? Un crime ? Un péché ? Un faux pas social ?

Peut-être est-ce un peu de tout cela – comme larguer une bombe atomique sur Nagasaki… puis aller à un enterrement en portant une cravate rose.

Nagasaki a été bombardée, disaient les autorités, pour « épargner la vie de nos soldats ». Mais quel genre de monstre tuerait un enfant pour sauver sa propre peau ? Et quel genre de fonctionnaire de la santé enferme des millions d’enfants et jeunes adultes pour empêcher que des personnes âgées tombent malades ?

Nous n’en savons rien – mais les coûts montent. Vendredi dernier, on a eu des nouvelles du front de l’emploi.

Un mirage

Rappelez-vous que la caractéristique principale de la « financiarisation » a été la destruction de l’industrie manufacturière américaine. Les Américains exportaient des dollars. Les étrangers exportaient pour leur part des automobiles, des réfrigérateurs et des télévisions grand écran.

Les autorités ont truqué le marché boursier et les taux d’intérêts de manière à ce que l’argent facile se trouve dans la « finance » et non dans l’industrie. Les mères de famille voulaient que leurs enfants deviennent gestionnaires de hedge funds en grandissant, et non chef d’équipe sur une chaîne de production. New York connut un boom, tandis que Detroit faisait faillite.

Alors que l’industrie était « délocalisée » vers la Chine, le Mexique, le Vietnam et autres pays à bas salaires, le déficit commercial a grimpé en flèche. Les ouvriers américains ont eu de plus en plus de mal à trouver un bon emploi. Durant les 40 années entre 1980 et 2020, les salaires ont été multipliés par 10 en Chine. Aux Etats-Unis, ils ont stagné.

Les usines – où se trouvaient les emplois les plus solides – se sont éteintes, froides et silencieuses. Le chômage a atteint des planchers records en 2018-2020, mais c’était un mirage. Les nouveaux emplois étaient créés dans des secteurs « mous » – comme la santé et les loisirs – où les salaires (et les heures travaillées) étaient bas.

Que pouvait faire le travailleur américain moyen ? Se trouver un emploi de serveur, apportant des cocktails aux brasseurs d’actions ! Ou travailler dans le secteur des soins de santé – ou encore dans la vente au détail : remplir les rayons du Walmart… ou conduire une camionnette UPS, pour s’assurer que tous ces gadgets bon marché en provenance de Chine aillent aux consommateurs américains.

Mauvaise nouvelle

Et puis vendredi, il y a eu de mauvaises nouvelles. La Récession Covid a désormais supprimé TOUS les nouveaux emplois créés sur l’intégralité du XXIème siècle… ciblant précisément les secteurs où le travailleur US avait trouvé refuge.

Les gens n’ont pas arrêté d’acheter des actions – mais ils ne fréquentent plus les restaurants et les centres commerciaux. Le NewsWire de Stansberry’s rapporte :

« Les pertes dans les secteurs de la restauration et des loisirs étaient à nouveau en tête, chutant de 7 310 000. Mais dans l’ensemble, quasiment tous les secteurs ont supprimé des postes. On compte 1 489 000 emplois perdus dans les secteurs de l’éducation et de la santé, tandis que le secteur du détail a vu disparaître 2 000 000 emplois. »

Rappelez-vous aussi que la plupart des gens vendent leur temps à l’heure. Ils gagnent de l’argent non seulement quand ils ont un emploi mais aussi quand ils peuvent travailler assez longtemps.

Et quoi d’autre ? En termes d’emploi, le secteur « restauration et loisirs » est de retour à ses niveaux d’il y a 32 ans, en dépit d’une croissance démographique d’environ 90 millions. Dans les ventes au détail, parallèlement, les emplois sont de retour à un plancher de 26 ans.

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