Nous ne sommes pas au bout de nos peines


A la lecture de plusieurs indicateurs techniques, les investisseurs sont en droit de se demander si la purge boursière n’est pas achevée. Les PER (ratios cours/bénéfices) témoignent d’une décrue sensible des valorisations. Le S&P 500, pour ne citer que lui, qui flirtait avec un PER de 23 en 2021, se retrouve entre 16 et 17, soit une baisse des multiples de valorisation de 28 %. Autre statistique, depuis 15 ans aucune contraction du PER du S&P 500 sur 90 jours n’a jamais été aussi prononcée. De quoi se dire pour les investisseurs que le pire est peut-être derrière eux ? Ce n’est en tout cas pas l’avis de Marc Touati, le président du cabinet d’analyse économique ACDEFI, selon lequel la stagflation à l’œuvre va ronger les bénéfices des entreprises et atrophier le pouvoir d’achat des consommateurs. Il nous fait part de ses arguments sur @Synapses

00:07 Des baisses de valorisation suffisantes pour se dire que le pire est passé ?
05:11 Une inflation presque incontrôlable
09:09 La récession est déjà là avec une inflation qui fragilise les plus faibles
13:18 Une reconnexion de la bourse à la réalité économique qui n’est pas achevée
16:06 Des banques centrales dans le déni de réalité et
19:18 une crise des dettes publiques qui s’aggrave avec le krach obligataire en cours
22:38 Les actions peuvent-elles résister devant un krach obligataire qui s’envenime ?

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