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L’investisseur légendaire John Templeton a dit que le meilleur moment pour investir est lorsqu’il y a un « maximum de pessimisme » et que le meilleur moment pour vendre est lorsqu’il y a un « maximum d’optimisme ».
Ce type d’investissement à contre-courant (contrarian) demande une grande conviction et des nerfs d’acier, mais ses adeptes, Templeton inclus, peuvent être généreusement récompensés. Le truc consiste à identifier les opportunités.
À l’heure actuelle, je considère l’or comme l’investissement à contre-courant ultime. Le métal jaune est en grande partie mal aimé en ce moment. Il vient d’enregistrer sa pire performance mensuelle depuis novembre 2016, et la moyenne mobile de 50 jours menace de tomber en dessous de la moyenne mobile de 200 jours.
Bloomberg rapporte que le ratio S&P 500/or approche de son plus haut niveau en plus de 15 ans. Depuis cette semaine, il faut près de deux onces et demie d’or pour acheter une « action » du S&P 500. C’est une augmentation significative par rapport à septembre 2011, lorsque deux tiers d’une once d’or suffisaient.
Tout cela montre que l’or est extrêmement sous-évalué en ce moment, et personne ne semble y prêter beaucoup d’attention. Je ne sais pas si cela signifie que nous sommes au « pessimisme maximal ». Ce que je sais, c’est que tous les moteurs traditionnels pour une hausse du prix de l’or sont fermement en place, ce qui rend le métal jaune très attrayant, à mon avis. Je vais mettre en évidence deux de ces moteurs ci-dessous.
La création monétaire record est positive pour l’or
Au cours des 18 derniers mois, les banques centrales ont adopté des mesures sans précédent pour soutenir leurs économies. Cela inclut l’impression de monnaie à un rythme record, ce qui a pour effet direct de réduire le pouvoir d’achat de la monnaie.
J’ai récemment partagé avec vous que près d’un quart de tous les dollars américains en circulation a été créé depuis janvier 2020. Cela signifie essentiellement que le billet vert a perdu un quart de sa valeur grâce aux actions de Powell et compagnie.
Une telle création monétaire a déclenché à juste titre un intérêt massif pour Bitcoin qui, contrairement au dollar, est complètement décentralisé et ne présente aucun risque de contrepartie (note : ce qui n’est pas totalement vrai, vu que sans réseau Bitcoin n’est plus). Le rythme de création de Bitcoins est réduit de moitié environ tous les 4 ans. Aucun banquier central ne peut donc appuyer sur un bouton et créer des millions de Bitcoins supplémentaires à partir de rien (note : c’est actuellement vrai, mais Bitcoin peut être mis à jour via une hard fork. Contrairement à ce que disent les maximalistes, on ne peut pas jurer que le protocole ne sera jamais changé, il suffit qu’une majorité de nœuds soit en faveur d’un changement pour qu’il soit adopté).
La même chose peut être dite de l’or physique. La croissance de l’offre en or est naturellement limitée par l’absence de nouvelles grandes découvertes et la réticence des entreprises à dépenser plus pour développer des gisements plus difficiles à exploiter.
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