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A Paris, le prix de l’immobilier affiche un recul de 1,6% sur un an à 10 600 euros le mètre carré au 4ème trimestre 2022. Retour sur les éléments clés de la note de conjoncture immobilier en Ile-de-France des Notaires du Grand Paris.
182 000 ventes de logements anciens en 2021 en Ile-de-France (+12% en 1 an)
Une activité immobilière exceptionnelle en 2021 et des hausses de prix plus modérées en fin d’année. C’est ainsi que les notaires du Grand Paris analysent la conjoncture immobilière en Ile-de-France au 4ème trimestre 2021, dans la note de conjoncture qu’ils viennent de publier.
Les résultats en demi-teinte du 4e trimestre n’ont pas empêché un nouveau record d’activité en 2021, avec 182 000 logements anciens vendus en Ile-de-France, un peu au-dessus des 180 300 ventes de 2019 (+1%) et 12% supérieur aux volumes de ventes de 2020.
Les dynamiques de marché restent les mêmes. La crise sanitaire et ses restrictions, le recentrage sur la sphère personnelle et le développement du télétravail ont aiguisé l’appétit des ménages pour l’immobilier. Des conditions de crédit sont encore très favorables. Ces derniers plus l’accumulation d’épargne ont permis de concrétiser des projets. Projets parfois transformés par de nouvelles attentes (désir d’espace et de verdure, possibilité de s’éloi- gner du lieu de travail).
Dans un schéma inhabituel, on a ainsi vu les prix des maisons et de la Grande Couronne connaître des hausses de prix fortes alors que les valeurs stagnaient dans la Capitale. Ces tendances se sont prolongées au 4e trimestre 2021, mais avec une hausse des prix désormais moins rapide pour l’ensemble des marchés, sans doute en phase avec la décélération récente de l’activité immobilière.
Le tassement du 4e trimestre 2021, et des hausses de prix un peu moins fortes, pourraient être les prémisses d’un atterrissage progressif et d’une forme de normalisation du marché, dans un contexte toujours porteur mais où les incertitudes se renforceraient, en particulier sur les taux.
Trou d’air sur le marché francilien avec un recul des ventes de 20% au 4ème trimestre
Les volumes de ventes de logements anciens ont baissé de 20% du 4e trimestre 2020 au 4e trimestre 2021. La comparaison avec l’exceptionnel 4e trimestre 2020 renforce le recul. Mais, le ralentissement est bien là. Notamment avec une hausse de l’activité désormais limitée à 4% par rapport à la moyenne des 4es trimestres de ces 10 dernières années.
A l’inverse, les premiers indicateurs font état d’une bonne résistance du marché en janvier 2022 et d’avant-contrats assez nombreux en février qui devraient se transformer en ventes au printemps pendant la période traditionnelle de forte activité.
Nouveau record pour 2021 : un rebond de 16% des volumes de vente
Au total, l’année 2021 affiche une activité exceptionnelle. On remarque une progression des volumes de ventes de 11% pour les appartements. Ces derniers ont augmenté de 12% pour les maisons par rapport à 2020. C’est une nouvelle fois une croissance un peu moins forte que celle qui est observée sur la France entière (+15%).
En 2021, on note une augmentation du volume de ventes des maisons de 20% par rapport à la moyenne des 10 dernières années. L’augmentation des appartements est elle de 18%.
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