Piscine, terrasse, jardin… augmentent-ils le prix du bien ?

Dans quelles proportions la présence d’une terrasse, d’un jardin, d’un ascenseur ou encore d’une deuxième salle de bain valorise-t-elle un bien immobilier ? Une étude publiée par l’estimateur Meilleurs Agents apporte quelques éléments de réponse.

Ce n’est plus une découverte, mais depuis deux ans, les critères prioritaires des acheteurs immobiliers ont sacrément évolué. De nombreuses familles confinées puis déconfinées rêvent désormais d’un bureau supplémentaire pour télétravailler, ou d’un espace extérieur, ou tout simplement de plus de surface quitte à s’éloigner des centre-villes des métropoles devenues trop chères… C’est dans ce contexte de marché immobilier chamboulé depuis deux ans que le groupe Meilleurs Agents a réalisé une vaste étude sur les critères faisant le plus varier le prix des logements (hors localisation, bien sûr). 150.000 transactions réalisées depuis deux ans dans 51 grandes villes* ont ainsi été passées au peigne fin par le spécialiste en estimation immobilière. Et ses résultats, vous allez le voir, sont instructifs.

En comparant les différentes transactions, et les caractéristiques de chacune d’entre elles, le groupe a en effet mis en évidence comment certains critères peuvent faire varier à la hausse le prix d’un logement. Parmi les critères “testés” par Meilleurs Agents, on trouve ainsi l’impact ou non d’une terrasse, d’un balcon, d’un jardin, d’une piscine, d’une deuxième salle de bain ou plus dans le logement, d’un ascenseur dans l’immeuble, ainsi que l’année de construction du logement. Pour affiner ses tests, l’estimateur a distingué l’impact de ces critères sur les prix des maisons, et sur les prix des appartements vendus dans les grandes villes depuis deux ans.

Une prime aux appartements modernes, et dotés d’un balcon

Meilleurs Agents s’est d’abord focalisé sur les critères faisant le plus varier le prix des appartements dans les grandes villes. Et les conclusions de l’estimateur sont sans appel : à caractéristiques similaires, c’est l’année de construction de l’appartement qui joue le plus sur le prix de vente ! L’estimateur montre ainsi que les logements construits après 2004, en moyenne, coûtent 17,3% plus cher que ceux construits entre 1946 et 1971, à caractéristiques similaires. Une prime aux logements récents donc, car ils sont peut-être mieux isolés et/ou agencés de façon plus moderne aux yeux des acquéreurs. Ne négligeons non plus toutefois l’effet “charme de l’ancien” qui opère sur certains types de bien : les appartements dans des immeubles construits entre 1800 et 1914 se vendent en effet 7,3% plus cher au mètre carré que ceux bâtis entre 1946 et 1971.

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