L’or et les compagnies aurifères ont toute leur place dans un portefeuille

L’or et les compagnies de mines d’or, actuellement sous-évaluées en Bourse, permettent une bonne diversification d’un portefeuille. Déjà, il y a 3 ans, quand la Bourse américaine s’effondrait, les sociétés de mines d’or avaient tiré leur épingle du jeu en Bourse.

Le 15 décembre 2021, Jerome Powell expliquait que l’objectif de la banque centrale américaine était “d’empêcher une inflation élevée de s’enraciner” alors que “l’économie n’a plus besoin d’une politique de soutiens croissants”. La croissance étant “supérieure à son potentiel” et “l’inflation supérieure à l’objectif” défini, “une augmentation des taux devrait donc intervenir plus tôt”. Lors de l’audition de sa confirmation au Sénat le 11 janvier 2022, il tentait de rassurer les marchés en précisant que “peut-être plus tard cette année, nous commencerons à réduire la taille du bilan”.

Les taux d’intérêt américains à 10 ans qui évoluent autour de 1,75% alors que la croissance et l’inflation sont à +5% envoient un message très clair : leur potentiel de hausse est limité car les dettes et déficits qui se sont creusés ont un pouvoir massif de contrainte sur la croissance économique. On en veut pour preuve le dernier cycle de croissance (entre 2009 et 2019) qui n’a généré qu’un maigre taux moyen de 2% malgré des politiques monétaires ultra accommodantes. Comment pourrait-il en être autrement aujourd’hui alors que les déséquilibres financiers se sont accentués ?

La Fed veut raccourcir les calendriers du tapering (réduction du rythme des achats d’actifs, NDLR), de la hausse des taux ainsi que de la réduction de la taille du bilan alors que l’économie et l’inflation décélèrent. L’impact immédiat d’une telle politique est la dépréciation de la devise américaine, le dollar.

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