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« S’appuyant sur une étude réalisée en novembre d’un côté par la Banque de France et de l’autre par Bpifrance, M. Dufourcq a déclaré devant la commission des finances de l’Assemblée nationale que « la sinistralité anticipée – on parle bien de la perte finale – serait comprise entre 4 % et 7 % ».
Pour tout vous dire, cela me rappelle furieusement la première estimation de notre phare de Bercy l’ami Bruno lumière, pardon, le Maire, qui nous prédisait un impact sur la croissance de « 0.1 point de PIB » pour la crise du SARS-CoV-2 en Chine.
Bon j’en rigole encore.
Cela a été légèrement plus, et comme dit la publicité « et ce n’est pas fini » !
Alors, lorsque la Banque de France pense que seulement entre 4 et 7 % des entreprises ne rembourseront pas leur PGE elle se met le doigt tout au fond de l’œil !
Et pour cause, il faut parler CAF !
Comme me le disait ma femme, quand je regarde la CAF des entreprises (capacité d’autofinancement) et les PGE mis en face, ben… ça passe pas !
Et ça ne passe pas dans bien des cas, dans la majorité des cas même.
Pourquoi ?
Parce que les PGE devront être remboursés (théoriquement) sur 4 ans, et 4 ans c’est très court pour un restaurant qui est fermé depuis des mois !!
Alors il faudra que l’Etat augmente considérablement cette durée de remboursement pour limiter au mieux la sinistralité.
Et je ne vous parle pas là d’un nouveau confinement général et d’un variant brésilien…
La Banque de France n’est pas prête à danser la Lambada !
Je ne résiste pas, à l’envie de vous remettre le « clip » de cette chanson, qui rappellera aux plus anciens parmi nous, une époque nostalgique d’insouciance, de vacances, et de douce France, un temps où l’on pouvait, enlacer, danser, et vivre la vie.
Charles SANNAT
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