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Depuis quelques jours, je me suis lancé dans un marathon. J’essaie de vous proposer une analyse subjective des Plan d’Epargne Retraite (PER). Pour le moment, j’ai analysé 9 PER avec une notation allant de « mauvais » à « excellent » en passant pas « moyen », « bon » et « très bon ».
Il s’agit évidemment d’une appréciation subjective de ces PER qui peut être soumis à la critique. Je ne prétends pas avoir un jugement parfait, et c’est tout l’intérêt de ces analyses ouvertes. A la fin de chacune des analyses, les lecteurs, experts ou non, peuvent laisser leur propre notation du PER.
Une analyse subjective qui repose malgré tout sur une grille de lecture que je vais partager avec vous dans cet article.
Avant tout, un PER est une enveloppe fiscale. Elle contient des dispositions fondamentales partagées par tous les PER :
- Il peut s’agir d’un PER Assurance ou d’un PER Titres ;
- Les frais de transfert sont plafonnés à 1% pendant 5 années puis 0% au delà ;
- La gestion à horizon équilibre est le mode de gestion par défaut ;
- La sortie peut être effectuée en capital ou en rente viagère ;
- …
Bref, ce sont là les caractéristiques essentielles d’un PER qui sont partagées par tous les PER car fixées par la loi. Ainsi, pour pouvoir juger de la qualité d’un PER, il faut être capable d’apprécier les différences.
Voici les principales différences entre les PER : Les frais, les modes de gestion et la volonté de rechercher l’intérêt supérieur de l’épargnant.
1- Les frais – La recherche du meilleur PER passe par la recherche du PER avec les frais les plus faibles.
A mon sens, la principale différence entre deux PER, tient dans la tarification, c’est à dire dans la recherche du PER dont les frais (d’entrée, de gestion, d’arbitrage, de gestion pilotée ou de rétrocession sur unité de compte) seront les plus faibles.
Comme nous vous l’expliquons depuis des années maintenant, l’impact des frais sur la performance globale d’un placement est considérable ! Il est faux d’affirmer que l’absence de frais permet de vous assurer d’un rendement élevé, en revanche il est incontestable d’affirmer que des frais élevés sont un frein à la performance élevée.
Dans un discours de Jean-Paul Faugère, le vice-président de l’ACPR, repéré par l’excellent Philippe MAUPAS, auteur du blog AlphaBetaBLog, on peut y lire :
« Nous savons tous combien la distribution compte dans le succès d’un produit. Encore faut-il que celui-ci corresponde bien au besoin du client, et que l’intérêt du client prime à tous les stades. C’est vrai pour toute institution financière, banque ou assurance, et pour tous les intermédiaires.
[…]
Il est clair que la rémunération des vendeurs est un paramètre essentiel. S’il se trouve que celle-ci est corrélée au type de produits proposés et que l’intérêt du vendeur peut apparaître différent de celui du client, cela crée un risque de conflit d’intérêt. Cette éventualité n’est pas toujours facile à détecter
[…]
Bien sûr, les frais correspondent à une réalité incontournable : l’assureur comme les intermédiaires et les gestionnaires d’actifs rendent un service qui a un prix. De même le conseil qui est fourni au client. Et l’on a vu son importance pour garantir un choix éclairé du client au regard de ses besoins, de son appétence au risque et de l’horizon de son épargne.
L’analyse des structures de frais ne fait cependant pas toujours apparaître une corrélation évidente entre les niveaux de service et la tarification.
[…]
Vous avez certainement vu naître aussi le débat sur les ETF et la gestion passive. Je me garderai bien de prendre parti à ce sujet. Mais ce débat met en lumière un différentiel sur le niveau des frais qui appelle une motivation du service rendu à proportion de cet écart.
Le discours est politiquement correct, mais il est limpide pour celui qui sait lire !
Être capable de sélectionner le placement financier qui fait payer les justes frais est fondamentaldans la course à la sélection du meilleur placement.
Ainsi, et de manière très logique, ma notation subjective des PER est sévère pour les PER dont les frais sont élevés, et encore davantage avec ceux qui jouent avec le marketing pour essayer de facturer un maximum.
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