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Longtemps délaissées au profit de la construction de masse, la restructuration, la surélévation ou encore la rénovation reviennent en force. Certains acteurs ont fait de cette niche une spécialité. C’est le cas d’ALTEV, en Île-de-France. Rencontre avec Adrien Long, son directeur général.
Rénovation, restructuration, surélévation : qu’est ce qui différencie ce segment de marché du reste de l’immobilier ?
Tout, ou presque. Nous travaillons sur des volumes différents, et des réalisations souvent plus complexes. Rénover, restructurer, surélever, c’est s’exposer à de nombreux imprévus, ce qui rend les opérations plus risquées d’un point de vue technique, juridique et financier. Nous travaillons également sur des échelles de temps différentes, bien plus longues que dans la construction de masse. Par définition, chaque projet est unique, et notre tâche plus artisanale. Il s’agit, en effet, d’un petit marché, au niveau national. D’un bout à l’autre de la chaîne, les interlocuteurs ne sont pas les mêmes.
Le secteur semble gagner du terrain…
Tout à fait. Longtemps parent pauvre de l’immobilier, la rénovation d’immeubles entiers fait particulièrement sens aujourd’hui. Et ce à plusieurs niveaux. D’un côté, conserver un bâti existant, c’est respecter son histoire et lui offrir une seconde vie. De l’autre, faire du neuf avec du vieux, c’est être en adéquation avec nos préoccupations écologiques. Enfin, cela permet de construire sur la ville, plutôt que de l’étaler. La matière existe. Les logements ou locaux vacants sont une réalité. Les raisons sont multiples. Certains ne sont plus aux normes, d’autres – comme un entrepôt ou un grand garage en plein centre-ville – ne correspondent simplement plus aux besoins de la ville d’aujourd’hui. Dans ce type de situation, les transformations nécessitent une expertise pointue et d’importants moyens. Deux choses auxquelles les particuliers n’ont généralement pas accès.
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